Jeudi 15 décembre 2016, l’Anses a rendu son avis sur les craintes du public par rapport aux compteurs intelligents comme Linky ou Gazpar. L’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a ainsi déclaré que ces matériels ne représentent aucun danger à court ou à long terme pour les utilisateurs.
D’ici 2021, le compteur intelligent Linky sera présent dans 35 millions de foyers. Il devrait permettre de relever la consommation réelle des abonnés et d’éviter ainsi les mauvaises surprises et les régularisations.
Un risque sanitaire peu probable
Critiqué par ses détracteurs pour les éventuels risques sanitaires dus aux ondes électromagnétiques, le compteur vert d’Enedis semble finalement mis hors de cause. Une étude menée par l’Anses confirme en effet que ces appareils émettent des ondes comparables à celles émises par un chargeur de PC portable, une télévision ou une table de cuisson. Une autre étude menée cette fois par l’Agence nationale des fréquences est arrivée à la conclusion que les anciens compteurs émettent plus d’ondes électromagnétiques que ces appareils intelligents. En clair, le compteur Linky n’est pas nocif.
Une exposition très faible
L’Anses a aussi indiqué que les compteurs d’eau et de gaz utilisent des ondes radio plus faibles que celles d’un mobile GSM. L’exposition à proximité de ces appareils serait ainsi très faible, d’autant plus qu’ils ne sont pas collés à l’oreille, comme l’explique le directeur général adjoint scientifique de l’Anses, le Pr Gérard Lasfargues. Toutefois, l’agence demande aux fournisseurs de ces appareils de fournir aux consommateurs des informations claires et compréhensibles pour les rassurer. Ils devront notamment indiquer la fréquence des expositions aux champs magnétiques et leur durée.
Bonus : faites des économies d'électricité en suivant les conseils de cette vidéo Pratiks !
Retrouvez d'autres tutoriels utiles sur la chaîne YouTube de Pratiks !