Mercredi 14 décembre 2016, Elon Musk, CEO de Tesla et de SpaceX, et Travis Kalanick, patron d’Uber, ont été officiellement nommés conseillers économiques de Donald Trump. Ils intègrent ainsi une équipe d’experts dirigée par Steve Schwarzman, directeur général de Blackstone.
Malgré les inimitiés perceptibles durant la campagne présidentielle, Donald Trump semble s’être réconcilié avec les têtes pensantes de la Silicon Valley. Il recrute ainsi ses futurs collaborateurs parmi les dirigeants de l’industrie technologique.
La réconciliation
Critiqué par la Silicon Valley, notamment pour son discours controversé sur les immigrants, Donald Trump semble vouloir enterrer la hache de guerre avec ses anciens détracteurs. Pour rappel, il avait lui-même traité Facebook et Google de médias malhonnêtes et proféré des menaces à peine voilées à l’endroit d’Amazon. À la surprise générale, il a ainsi convié les patrons de l’industrie technologique américaine à une réunion à huis clos qui s’est tenue à la Trump Tower, à New York. Étaient présents Tim Cook, PDG d’Apple, Elon Musk, qui ne voulait pas y aller mais qui s’est ravisé à la dernière minute, Jeff Bezos, PDG d’Amazon, Sheryl Sandberg de Facebook, Satya Nadella de Microsoft, ainsi que Larry Page et Eric Smith d’Alphabet. Les grands absents sont les patrons de Twitter qui n’ont pas reçu d’invitation, car jugés "trop petits".
Le forum économique
Créé au début du mois, le forum est composé de 16 membres chargés de conseiller le nouveau président sur les questions économiques. L’équipe dirigée par le directeur général de la banque d’investissement Blackstone, Steve Schwarzman, se compose de grands patrons tels que Jamie Dimon de JP Morgan, Mary Barra de General Motors, Bob Iger de Disney, Jack Welch de General Electric et Doug MacMillon de Wal-Mart, etc. Indra Nooyi, PDG de PepsiCo, Elon Musk et Travis Kalanick sont les membres les plus récents de cette “Dream Team”. Ils apporteront leur expertise dans leur domaine respectif et seront au centre des projets présidentiels visant à “ramener” des emplois et à “rendre sa grandeur à l’Amérique”.