D'après un classement réalisé par la revue canadienne Discovery Series, un des entrepreneurs les plus révolutionnaires du monde est français. Patron de Medtech, ce dernier est classé quatrième meilleur entrepreneur derrière les créateurs d'Apple et de Facebook.
Vous connaissiez déjà Steve Jobs et Mark Zuckerberg, créateurs vedettes des géants Apple et Facebook, ou encore James Cameron, réalisateur de génie, voici désormais un nouveau venu découvert par la revue Discovery Series, magazine spécialisé dans presse enfant : Bertin Nahum, créateur de Medtech. Si ce nom ne vous dit rien, sachez que c'est pourtant lui qui a mis au point en 2007 le robot Rosa, une machine capable d'assister un chirurgien lors d'une opération au cerveau par guidage (un peu à la manière d'un GPS). Parmi les critères retenus par Discovery Series pour mettre sur pied son classement, il fallait que l'entrepreneur sélectionné ait développé une innovation assez révolutionnaire pour améliorer la vie des gens.
Un Français parmi les plus grands entrepreneurs
Bertin Nahum est né au Sénégal et a grandi en France. C'est à la suite d'études à l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA) que son projet a commencé à se dessiner. Après avoir participé au développement d'un logiciel capable de détecter automatiquement les lésions crâniennes à partir d'un scanner, il a choisi de consacrer sa carrière à la recherche de nouvelles techniques pour accompagner les chirurgiens et ainsi mieux soigner les patients. C'est en 2002 qu'il crée l'entreprise Medtech et met aussitôt au point un robot utilisé pour la chirurgie du genou. Après avoir été repéré par une société de chirurgie américaine, il obtient un financement pour créer le robot Rosa. Aujourd'hui, pas moins de 15 grands hôpitaux sont équipés du dispositif, répartis en Italie, en Allemagne, aux États-Unis, au Canada, en Chine, au Japon et au Moyen Orient.
Une reconnaissance tardive en France
Bien que 7 CHU en France utilisent le robot Rosa, dont le prix unitaire atteint les 300 000 euros, Bertin Nahum indique qu'il aura fallu longtemps à Medtech avant d'être pris au sérieux dans l'Hexagone. Gageons que ce classement lui permette d'obtenir une forme de reconnaissance.