Au cours de l’émission "Des paroles et des actes" sur France 2, Manuel Valls a jugé nécessaire la prochaine correction des excès liés à la taxe foncière. Celle-ci a récemment considérablement augmenté, surtout pour les propriétaires de terrains constructibles non bâtis.
Nous vous l’indiquions hier : un peu plus de 2 000 propriétaires ont dernièrement vu leur taxe foncière bondir subitement, avec une facture multipliée par vingt en l’espace d’un an. Ce système vise certes à libérer du foncier pour favoriser la construction de logements en "zones tendues", mais ses effets sont dévastateurs pour certains propriétaires. Or, Manuel Valls a annoncé dans "Des paroles et des actes" vouloir "regarder de très près quelles sont les modifications à apporter pour qu’il n’y ait pas d’effets pervers". L’occasion de souligner néanmoins que l’objectif initial de la mesure "était sain".
En outre, l’émission de France 2 a été l’occasion pour le premier ministre de dresser un bilan positif de la situation en France, en dépit de la baisse dans les sondages et du record de chômage (+20 000 demandeurs d’emplois supplémentaires en août, soit une hausse de 0,6 %). De même, l’heure était à la défense d’Emmanuel Macron, dont la loyauté à François Hollande pour 2017 a été jugée sans faille.
À noter enfin que la question des réfugiés était au centre de l’émission, avec la nécessité selon Manuel Valls de distinguer le demandeur d’asile du migrant économique pour garantir le droit d’asile. Reste que comme le soulignait dernièrement le juriste américain Eric Posner, relayé par Slate, une telle distinction s’avère nettement plus complexe qu’on ne le pense.
Sources : 20minutes, leparisien