Véritable manne de bienfaits pour les férus de jardinage, le fumier est un produit incontournable pour booster la fertilité d’un sol de culture. Il en existe différents types, suivant l’origine des déjections animales utilisées. Le fumier de cheval fait indéniablement partie des meilleurs.
Le fumier de cheval, composé de déjections de chevaux et de matières végétales ligneuses, est un excellent matériau qui permet de renforcer les propriétés biologiques et chimiques d’un sol de culture. Décryptage.
Le fumier de cheval, un matériau d’amendement exceptionnel
Le fumier, de par sa nature organique, est une bénédiction pour les sols de culture et pour les plantes qui y poussent. Composé d’un mélange de matières sèches végétales (pailles, déchets verts) et d’excréments animaux, le fumier n’apporte que des éléments fertilisants. Celui à base de déjections et d’urine de cheval est particulièrement nutritif pour les sols et les cultures. Le fumier de cheval séduit par sa composition unique, affichant une teneur particulièrement élevée en azote et en potasse. En se décomposant sous l’action fertilisante des vers de terre, nos alliés pour la vie, le fumier de cheval enrichit le sol en minéraux et en oligoéléments. Il contribue par ailleurs à couvrir le sol d’une couche d’humus grâce à la décomposition des déchets végétaux qu’il renferme.
Un produit nutritif pour booster la fertilité du sol
Le fumier sert d’engrais et de complément pour fertiliser le sol de culture. Si tous les fumiers se valent, le fumier de cheval est plus efficace et performant. Il excelle dans l’action d’améliorer la structure et la qualité du sol, indépendamment de sa structure initiale. En somme, qu’il s’agisse d’un sol à la structure lourde, tel qu’un sol argileux, ou d’un sol léger (sablonneux), le fumier de cheval utilisé en guise d’amendement fait des miracles. D’ailleurs, de par sa richesse en matières sèches végétales, ce type de fumier est particulièrement recommandé pour l’amendement des sols lourds. Cet ajout permet de les alléger et de les enrichir en matières organiques, les rendant propices au développement de micro-organismes vivants. Amender le sol avec du fumier de cheval l’enrichit, aère sa structure pour une meilleure perméabilité et surtout aide à attirer les petites bêtes utiles au jardin.
Bien utiliser le fumier de cheval pour mettre ses bienfaits à profit
Le fumier de cheval, de par sa composition, est particulièrement riche en azote, en potasse et en matières fibreuses. Son usage requiert toutefois certaines précautions. Il faut notamment éviter d’épandre du fumier de cheval frais au moment de la plantation. En effet, sa forte teneur en azote et la présence éventuelle de germes pathogènes, ou de traces de médicaments utilisés sur le cheval, risquent d’endommager les plantes. De préférence, il convient d’attendre que le fumier de cheval se soit complètement décomposé. Une fois mûr, le fumier peut être utilisé en automne, sur un sol nu, ou au printemps, avant le semis et la plantation. Nul besoin de retourner la terre pour l’incorporer. À la manière d’un compost, les lombrics et autres micro-organismes du sol vont progressivement décomposer le fumier pour le fertiliser.