Pour trouver un bon job d’été, il vaut mieux chercher dès maintenant ! En effet, certaines entreprises commencent les recrutements dès l’hiver, à partir du mois de février, voire dès janvier. La SNCF par exemple anticipe dès le début de l’année la grande affluence de la période estivale. De plus, postuler plus tôt permet de choisir entre une myriade d’offres.
En général, les travailleurs estivaux ont l’opportunité de trouver rapidement un emploi en raison des désistements ou de l’augmentation soudaine du nombre de clients dans des secteurs fluctuants comme la restauration et l’hôtellerie. Toutefois, pour trouver un job d'été, il est préférable de postuler plus tôt pour avoir plus de choix et, éventuellement, démarrer une nouvelle carrière.
Job d'été : pourquoi chercher dès maintenant ?
Pour les administrations et les grandes entreprises, les offres d’emploi pour un job d’été sont généralement publiées six mois à l’avance. Ainsi, il est fortement conseillé de se référer à ce calendrier pour déposer sa demande. Les intérims et les stages d’été dans ce type d’établissement peuvent par ailleurs déboucher sur un travail à temps plein, voire un CDI. Par conséquent, le postulant doit se montrer proactif, et même envisager une candidature spontanée. Toutefois, ce genre d’initiative n’est pas apprécié à sa juste valeur par toutes les entreprises.
Pour leur part, les agences d’intérim, les boutiques, les restaurants, les hôtels et les petites entreprises ont tendance à étoffer leurs équipes quelques semaines avant l’été. De ce fait, il est conseillé de rester à l’affût des offres d’emploi durant cette période de l’année. Enfin, les CROUS et de nombreux forums régionaux organisent, entre mars et avril, des rassemblements pour faciliter la rencontre entre les jeunes et les employeurs à la recherche de travailleurs saisonniers.
Les conditions d’un job d’été
Accessibles dès 16, voire 14 ans, les jobs d’été sont régis par le droit du travail applicable aux autres types d’emploi. Il est défini par un CDD (contrat à durée déterminée) et implique une période d’essai, une cotisation retraite, une signature de contrat, etc. Toutefois, ce type de travail ne permet pas de bénéficier d’une prime de précarité, contrairement aux CDD classiques.
Dans un job d’été, le contrat doit notamment mentionner les informations personnelles du candidat (nom, coordonnées, numéro de sécurité sociale, etc.) et de l’employeur ainsi que les conditions de travail convenues (durée du contrat, taux et volume horaires, rémunération, tâches à accomplir, convention sociale appliquée, etc.). Au terme du CDD, l’employeur est tenu de délivrer une attestation de travail au salarié ainsi qu’un justificatif de solde de tout compte.