Vapoter est devenu une tendance croissante chez les Français. D’après les chiffres officiels publiés par l’agence nationale santé publique au mois de mai, le nombre de fumeur quotidien décroît tandis que les vapoteurs sont de plus en plus nombreux au fil du temps. Beaucoup de ses adeptes considère le vapotage comme un sevrage du tabagisme.
Le tabagisme est une des principales causes évitables de décès dans l’Hexagone. Certainement conscient de ce fait, de nombreux fumeurs français abandonnent leur mauvaise habitude. D’autres, rencontrant des difficultés en chemin, ont recourt à des moyens de sevrage. La plupart se convertissent au vapotage, d’où les chiffres en hausse.
Les Français ne fument plus, ils vapotent
Le baromètre annuel de l’agence Santé publique France, publié le 28 mai dernier dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire (HEB), a été plus que clair quant à la tendance croissante du nombre de vapoteurs. Les chiffres ont annoncé une baisse drastique des fumeurs de tabac en 2018, à savoir 600 000 fumeurs en moins comparé à l’année précédente. Serait-ce dû à Smokitten, l’appli pour arrêter de fumer ? Le revers de la médaille : 500 000 personnes viennent agrandir la communauté des vapoteurs français. Ces données témoignent de l’accroissement de l’usage de l’e-cigarette, introduit sur le marché en début 2010. Si 2,7% des Français âgés de 18 à 75 ans vapotaient quotidiennement en 2017, ce chiffre est passé à 3,8% en 2018.
Pourquoi les Français aiment vapoter ?
Selon le BEH, la cigarette électronique attire principalement des adeptes du tabagisme. Parmi les fumeurs quotidiens de tabac, huit sur dix déclarent s’être déjà adonné au vapotage alors que 6% seulement de ceux qui ne touchent pas au tabac l’a essayé. Pour la plupart, ils voient en cet outil le moyen d’arrêter de fumer, un sevrage au même titre que les patchs et chewing-gums à la nicotine. Par ailleurs, l’efficacité de l’e-cigarette serait supérieure à celle des autres substituts nicotiniques selon des études récentes rapportées par Le Figaro. D’ailleurs, 6 millions d’européens ont arrêté le tabac grâce au vapotage. Comme le confirme François Bourdillon, le directeur générale de l’agence sanitaire, l’utilisation des cigarettes électroniques “s’inscrit depuis quelques années dans une stratégie de réduction des risques”.
Le vapotage présente-t-il des risques ?
C’est désormais confirmé, la cigarette électronique a le vent en poupe chez les Français. La vente de ce produit connaît une hausse considérable au fil des ans. En effet, 35% des adultes français ont déjà essayé de vapoter en 2018, contre 33% l’année d’avant. Il est à noter que le liquide contenu dans l’e-cigarette peut contenir de la nicotine. Toutefois, le vapoteur est affranchi des substances toxiques de la cigarette. Si les conséquences du vapotage sont encore incertaines, les tabacologues le juge préférable aux cigarettes classiques. Un rapport du gouvernement américain datant de 2018 a confirmé que vapoter est bien moins nocif que fumer, en précisant au passage la présence de substances potentiellement toxiques dans le liquide. La e-cigarette ne serait pas sans danger.