L’utilisation du gaz naturel comme source d’énergie pour cuisiner est une pratique encore très répandue dans les foyers. Certains pourraient néanmoins vouloir procéder au changement et troquer leur gazinière contre des plaques à induction électriques après avoir pris conscience de l’impact néfaste de la combustion de gaz en cuisine. En soi, une gazinière serait un facteur de pollution non négligeable qui met en péril santé et environnement.
En brûlant, le gaz domestique libère des gaz à effet de serre notamment issus des imbrûlés, qui polluent l’air extérieur, et compromettent également la santé des occupants du domicile.
Une source effarante de méthane
Des scientifiques de l’Université de Stanford (États-Unis) se sont penchés sur l’impact de l’utilisation de la gazinière. La recherche sur les potentiels polluants de la gazinière s’est notamment concentrée sur une cinquantaine de foyers californiens. Les mesures de gaz libéré ont quant à elles été effectuées à la fois lors de la combustion de gaz et suite à l’extinction de la gazinière, abstraction faite de l’âge et du type d’équipement utilisé. Les données déduites des mesures et calculs entrepris sont unanimes : les gazinières rejettent du méthane non brûlé, ce gaz que les astronomes ont aussi relevé sur Mars, dans les airs. Le méthane est un gaz à effet de serre particulièrement nocif pour l’environnement, et les gazinières, d’après les rapports de l’étude, en libèrent constamment dans l’atmosphère.
Une pollution en continu, même lorsqu’elle est éteinte
Tout comme on gaspille de l’électricité en laissant les appareils en veille, il s’avère que les gazinières, même éteintes, ne nous épargnent pas ses émissions nocives. L’étude américaine révèle que, sur les 0,8% à 1,3% de méthane libéré par les gazinières, environ trois quarts des mesures ont été relevés alors que les gazinières étudiées n’étaient pas en état de marche. À cela s’ajoute la quantité de dioxyde de carbone que les gazinières dégagent naturellement lors de la combustion. Jusque-là, il a été démontré que l’utilisation de cet équipement en cuisine, peu importe la marque et le type, pèse dans la balance écologique et participe activement au réchauffement planétaire. À l’échelle du foyer, la gazinière nuit également à la santé des résidents en dégradant la qualité de l’air intérieur.
Une menace pour la qualité de l’air intérieur et la santé
Les gazinières libèrent un véritable cocktail de gaz polluants dans les airs, et les oxydes d’azote, des gaz irritants potentiellement nocifs pour la santé pulmonaire, y sont présents. La combustion de gaz naturel en cuisine expose donc les occupants du foyer à l’inhalation de dioxyde et de monoxyde d’azote. Il peut en découler une variété de complications respiratoires, notamment chez les personnes les plus fragiles. D’ailleurs, ces risques ne se limitent pas au moment de l’utilisation de la gazinière, dans la mesure où les oxydes d’azote, ainsi que le monoxyde de carbone et le formaldéhyde libérés restent en suspens dans les airs. La solution ? Dépolluer l’air intérieur en aérant la maison comme il faut, ou encore opter pour des équipements de cuisine électrique.