Ces dernières années, le street-fishing fait de plus en plus d’adeptes sur les bords de la Saône et du Rhône. Cette pratique consiste à pêcher dans les cours d’eau traversant les villes. Par ailleurs, les amateurs de cet exercice pratiquent le “No Kill”. Ainsi, chaque poisson péché est immédiatement relâché.
Après le stalking fishing ou pêche à rôder, le street-fishing est la nouvelle lubie des citadins amateurs de pêche. Il s’agit d’une manière intéressante de profiter pleinement des spécificités de sa région. Le tout consiste à pêcher dans le fleuve ou la rivière traversant sa ville. Cette pratique est très prisée à Lyon et séduit de nombreux férus de pêche dans l’Hexagone.
Pêcher en pleine ville
Pendant que certains se baladent au bord de la Saône ou du Rhône, d’autres ont décidé d’apporter leurs cannes à pêche et de s’adonner à leur passion. Il ne s’agit pas d’un simple passe-temps, mais d’une forme spécifique de pêche, le street-fishing. De ce fait, il est important de bien choisir sa canne pour la pêche en eau douce. La discipline intéresse en général un public assez jeune, de 15 à 35 ans. Les amateurs de pêche à la truite font partie des premiers conquis par cette pratique.
À 26 ans, Florian y a même consacré un blog. Il a découvert le street-fishing en arrivant à Lyon. Selon lui, “c’est un milieu où il y a une grande diversité de poissons”. Les deux fleuves traversant la ville sont principalement peuplés de carnassiers comme des sandres, des perches, des chevesnes, des silures, des brochets, etc. Par ailleurs, l’ambiance est complètement différente par rapport à la pêche traditionnelle. En effet, dans ce cadre, les poissons sont habitués au bruit. De ce fait, le pêcheur n’est plus obligé de rester silencieux et peut même échanger allégrement avec les passants ou les curieux.
Pratique privilégiant le No Kill
Avec le street-fishing, il n’est pas nécessaire de dépasser les idées reçues sur le poisson en tant qu’aliment. En effet, les amateurs de cette activité pratiquent le “No Kill”. Par conséquent, les poissons attrapés ne finiront pas dans les assiettes. Ils seront aussitôt relâchés. De plus, la réglementation de villes comme Lyon interdit formellement de manger les poissons pêchés dans les cours d’eau des milieux urbains.
À travers sa nature atypique, le street-fishing donne les moyens d’apporter un vent de fraîcheur sur la pratique de la pêche. Loin de l’image du pêcheur silencieux et seul au bord d’un étang ou d’une rivière, cette nouvelle discipline rend l’exercice plus convivial et moderne. Toutefois, les amateurs de cette activité déplorent le manque de femme dans le street-fishing et dans l’univers de la pêche en général. Ainsi, des blogueurs comme Florian aspirent à promouvoir la discipline auprès de cette tranche de la population.