Chaque mois apporte son lot d’évolutions et de nouveautés. Après une actualité chargée en janvier 2018, sur fond de changement de millésime, le mois de février marquera une légère pause dans le rythme effréné des modifications tarifaires ou règlementaires. Cependant, des évolutions sont attendues : elles concernent la mobilité interbancaire, la location de meublés touristiques à Lyon ainsi que les tarifs des péages. Voici ce que vous devez savoir !
La mobilité interbancaire devient plus simple
À partir du 1er février, la mobilité bancaire est facilitée. Si vous souhaitez changer de banque, les formalités liées aux transferts de vos comptes sont désormais simplifiées : vous n’aurez plus à contacter vous-mêmes les personnes ou sociétés procédant à des virements sur votre compte. C’est la nouvelle banque qui sera chargée de leur transmettre les nouvelles coordonnées de domiciliation de votre compte. Idem pour les prélèvements : vos créanciers seront automatiquement tenus au courant de vos nouveaux numéros de compte. Précision importante : toutes ces opérations se font sans frais !
Après Paris, Lyon régule les locations touristiques saisonnières
Après Paris en décembre 2017, Lyon impose l’enregistrement des propriétaires de meublés touristiques. Les propriétaires désireux de proposer leur bien immobilier à la location saisonnière sur des sites comme Airbnb doivent désormais s’enregistrer auprès de la municipalité, qui délivrera ensuite un numéro d’enregistrement à faire obligatoirement figurer sur les annonces des plateformes de location. Attention : la location ne doit pas excéder 120 jours par an !
Les péages autoroutiers augmentent
Après la hausse des carburants et du stationnement, les péages sont une nouvelle fois à la hausse ! Le détail des augmentations tarifaires n’est pas encore connu avec précision, mais les péages devraient connaître une envolée comprise entre 1,03% et 2,04%. Les hausses ne seront pas équivalentes sur tous les réseaux : l’augmentation la plus significative concernera Area, société concessionnaire des autoroutes de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les autoroutes normandes, pour leur part, seraient moins impactées : « seulement » 1,39% d’augmentation des tarifs chez SAPN, société exploitante de l’autoroute A13.