La lutte contre le cancer de la prostate vient de faire un grand pas en avant. Un nouvel appareil olfactif présenté dans le Journal of Breath Research serait capable de dépister cette maladie en étudiant des échantillons d’urine.
Ce nouvel dispositif olfactif, mis au point par une équipe de chercheurs britanniques de l’Université de Liverpool, a été testé sur 155 patients. Parmi eux, 73 étaient en proie à l’hématurie non cancéreuse, 24 au cancer de la vessie et 58 au cancer de la prostate. Pensez à manger plus tôt pour réduire le risque de cancer.
L’essentiel à savoir sur l’appareil
Baptisé Odoreader, ce nez électronique serait vraisemblablement en mesure de diagnostiquer le cancer de la prostate, tout simplement en analysant l’odeur émanant de l’urine d’un patient. Cet appareil est équipé de capteurs sensoriels détectant les différents composés volatils associés à cette pathologie grave. Pour son analyse, il utilise une approche impliquant un algorithme de diagnostic de cancers urologiques, ainsi que la chromatographie en phase gazeuse.
Finalisation et nouvelle perspective
Bien qu’Odoreader ait réussi à dissiper les doutes quant à son efficacité à l’issue de l’expérience avec les échantillons d’urine, les scientifiques envisagent encore de le tester sur une plus grande variété de sujets. L’objectif est d’intégrer définitivement ce nez électronique parmi les alternatives aux biopsies. Par ailleurs, la même équipe qui a conçu Odoreader compte bien mettre au point un nouvel appareil en mesure de diagnostiquer les cancers urologiques, par simple analyse de l’haleine.