Un enfant favori ? Quelle idée ! Pourtant une maman sur trois déclarerait en avoir un et les papas non plus ne s’en cacheraient pas. Mieux encore, les parents seraient finalement de sacrés menteurs lorsqu’ils évoquent leurs vies et sorties avec d’autres parents. Mais au-delà de ces tristes aveux, les messieurs semblent de mieux en mieux exceller dans leur rôle de père.
Le tabou de l’enfant favori semble enfin percé, après l’enquête du magazine ParentDish, publiée début juin. L’étude menée consistait à faire le constat sur la parentalité aujourd’hui : en tout 2 212 pères et mères britanniques se sont prêtés au jeu de répondre en toute franchise aux questions du magazine.
1 parent sur 3 avoue avoir un "chouchou"
Et pour être francs, les parents britanniques l’ont été, tout particulièrement au sujet de la question des enfants favoris. Au total, 28 % des pères et 34 % des mamans avouaient en avoir un. Au vu de cette réponse, la rédactrice du magazine, Tamsin Kelly, s’avoue choquée. Il est normal que chaque enfant ait besoin d’attention à différents moments selon son âge mais chaque enfant nécessite une même dose d’amour que ce soit pour son talent ou pour sa personnalité. Cette préférence revendiquée pourrait ainsi nuire au développement personnel des autres enfants.
Même si cette étude n’interroge que des couples britanniques elle met en avant cette préférence qu’ont les parents au sujet de leurs enfants et dont ils semblent ne plus trop s’en cacher. Pour autant les parents restent lucides et soucieux : ils sont donc près de 42 % à estimer que la relation avec leurs enfants pourrait être encore meilleure.
Une concurrence entre parents ?
Les parents interrogés auraient également avoué mentir en ce qui concerne les discussions qu’ils tiennent avec d’autres couples de parents ou d’amis. Pères et mères se soucieraient donc réellement de l’image qu’ils renvoient et beaucoup admettent ne pas dire la vérité au sujet de leur sorties et de leur vie familiale. Près de 54 % mentiraient au sujet de leur projet de sortie le week-end, 20 % des mères à propos de leurs sorties de vacances et 18 % sur les activités extrascolaires de leur enfant.
Peut-être faut-il lier certains mensonges à une envie de tranquillité sur leur vie privé, pourtant les parents semblent probablement tenir à l’image qu’ils renvoient : 1 sur 5 des interrogés avoue par exemple se sentir obligé d’acheter le dernier gadget à la mode pour égaler les autres parents. Y aurait-il une compétition dans la cour des grands ?
Les papas de plus en plus présents
Mais n’allons pas non plus leur jeter la pierre pour leur franchise, d’autant plus que la rédactrice en chef se réjouit pour d’autres résultats, surtout au sujet de l’implication des pères dans la vie quotidienne de l’enfant. D’après les résultats : fini le temps de ce cliché où la femme était la seule à s’occuper avec brio de sa progéniture, les pères aussi auraient pris la main au point même d’être meilleurs que leur conjointes. Au concours du plus rapide changeur de couche, ces messieurs font 1 minute et 36 secondes contre 2 minutes et 5 secondes (pour les femmes), plutôt pas mal. Ainsi, 61 % des hommes estiment prendre part de plus en plus aux responsabilités familiales bien que 63 % des femmes avouaient avoir repris le travail pour des raisons financières uniquement.
Alors même si l’image de la famille modèle semble se fissurer et que 40 % des sondés regrettent le temps des paisibles dimanche matins sans les enfants, 92 % avouent qu’avoir un enfant en vaut la peine.
Sources : Parentdish