À compter du 31 mars 2013, les pilules contraceptives de 3ème génération ne feront plus l'objet d'un remboursement, comme l'a indiqué mercredi le ministère des Affaire sociales et de la Santé. Au départ, ce déremboursement avait été prévu pour prendre effet le 30 septembre 2013.
Dans un communiqué publié mercredi 2 janvier, le ministère des Affaires sociales et de la Santé a fait connaître le souhait de la ministre Marisol Touraine d'avancer le déremboursement de la pilule de 3ème génération au 31 mars 2013, à l'origine prévu le 30 septembre 2013. Par ailleurs, le ministère a ajouté – conformément à la recommandation effectuée mercredi par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) – que les pilules de 3ème et 4ème génération ne devaient plus être proposées par les médecins en premier choix. Et de préciser que "la période transitoire permettant aux femmes utilisant ces pilules d'adapter, avec leur médecin et au moment du renouvellement de leur prescription, leur mode de contraception, est réduite de 6 mois".
La pilule de 2ème génération favorisée
Excepté dans le cas de situations particulières (contre indication, etc.), la ministre des Affaires sociales et de la Santé a indiqué que l'ANSM devrait à l'avenir privilégier les pilules de 2ème génération. D'après les études menées jusqu'à présent, le risque de complications thromboemboliques – aussi appelé phlébites – serait en effet deux fois moins élevé pour les femmes utilisant une pilule de 2ème génération que celles sous pilules de 3ème et 4ème génération. Ces dernières seraient pourtant prescrites à 1,5 à 2 millions de femmes en France.
Sources : sante.gouv.fr