L’année 2020 a été une rude épreuve pour l’économie. Entre les activités qui ont dû cesser et celles qui se sont retrouvées assaillies de demandes, l’économie mondiale a beaucoup souffert des conséquences de la crise sanitaire engendrée par le coronavirus. Le marché de l’immobilier se retrouve inévitablement sous l’influence de cette situation économique incertaine. Toutefois, malgré les secousses subies par le marché, l’intérêt des Français pour l’immobilier n’a en rien faibli. Déjà pénalisé par le premier confinement, le marché fait actuellement face à la seconde vague.
Pour finir l’année, le gouvernement français a pris la décision d’instaurer une seconde vague de confinement depuis le 29 octobre dernier. À l’instar de la précédente vague, les établissements dont les activités sont qualifiées de non-indispensables ont été contraints de baisser les rideaux. Outre les bars, restaurants et salles de sport, les agences immobilières étaient également de la partie. Face à ce nouveau confinement, comment le marché de l’immobilier s’en est-il sorti ? Décryptage.
L’effet du reconfinement sur les acquéreurs
L’état actuel du marché de l’immobilier est délicat. Suite à l’arrêt momentané des activités des agences au printemps dernier, voilà qu’il se retrouve à nouveau dans une situation similaire avec l’officialisation du reconfinement. Du côté des acquéreurs, principaux moteurs du marché, aucun changement conséquent n’est à signaler. Contrairement à la première phase du confinement, cette deuxième phase laisse une certaine liberté aux particuliers. En effet, il leur est possible de déménager, de signer les documents notariaux et de poursuivre leurs projets immobiliers s’ils le souhaitent. Résultat, le marché de l’immobilier n’est pas totalement à l’arrêt, bien qu’aucune visite sur terrain ne soit autorisée.
Comment les agences immobilières font face au reconfinement ?
Au vu de la situation actuelle, les agences immobilières ne font certainement pas partie des entreprises à pouvoir tirer profit du confinement. La crise sanitaire met le marché à mal et le reconfinement n’arrange en rien les choses. Néanmoins, cette fois-ci, les agents immobiliers peuvent poursuivre leurs activités dans le respect des mesures sanitaires. Les visites de biens restent toutefois interdites et se font idéalement à distance. Dans tous les cas, le reconfinement ralentit le marché. Outre les ventes et les transactions en cours, entamées avant l’annonce du reconfinement, les agences immobilières s’exposent à de grands risques de ne réaliser aucune vente durant cette période incertaine.
Le marché post-confinement, une situation incertaine
Bien que les restrictions soient moins sévères qu’au printemps dernier, les acquéreurs préfèrent jouer la carte de la prudence pour leurs projets immobiliers, plaçant le marché dans une position délicate. Contrairement à l’immobilier de luxe, qui a étonnamment résisté à la crise et aux confinements successifs, le marché régulier suit les tendances du climat économique. Néanmoins, pour l’heure, aucun changement de prix n’est observé. En général, les prix mettent environ 6 mois à s’adapter. Cela signifie que les véritables retombées de ce reconfinement sur le marché de l’immobilier ne pourront être évaluées que dans le premier semestre de 2021.