Face aux urgences écologiques et aux risques de maladie, il est important d’assainir son alimentation tout en veillant à son impact environnemental. Si les végétariens sont persuadés que leur mode alimentaire est la solution idéale, il n’est pas évident pour tous de faire une croix sur la viande du jour au lendemain. Heureusement, les alternatives ne manquent pas, notamment le flexitarisme.
Le mode d’alimentation influe sur l’état de santé, mais aussi l’environnement. À l’heure actuelle, il est primordial de manger sain et équilibré sans négliger le bien-être de la planète. Oublier les produits industriels, réduire la consommation de viande et de poisson et manger plus de produits végétaux, tels sont les grands axes du régime flexitarien. Découvrez les raisons de l’adopter.
Pour le bien de la planète
Le flexitarisme n’est pas un régime pour perdre du poids comme la méthode Meer pour mincir, mais plutôt un mode alimentaire qui prône une moindre consommation de viande au profit des fruits et légumes. Réduire les plats à base de viande rouge et de poisson s’inscrit dans une démarche écologique durable pour préserver la planète. En effet, à l’origine, le flexitarisme est né de la prise de conscience du danger de la surconsommation de viande pour l’environnement, notamment de l’importante quantité de gaz à effet de serre émise par l‘élevage bovin, évaluée à 18% par la FAO. Toutefois, plutôt que de tourner le dos aux protéines animales, le flexitarisme propose une alimentation plus omnivore qui comprend de la viande et du poisson une ou deux fois par semaine.
Pour réduire les risques de cancer
À l’instar du végétarisme, le régime flexitarien est excellent pour un bon maintien de la santé. Réduire la consommation de viande rouge permet de prévenir efficacement les maladies cardiovasculaires, mais aussi certains cancers. En effet, l’étude EPIC réalisée en 2006 avait démontré un lien évident entre la surconsommation de viande et le développement du cancer du côlon. Par ailleurs, le flexitarisme étant basé sur une alimentation saine, bio et dépourvue d’aliments transformés trop gras ou trop sucrés, les risques d’obésité ou de diabète sont considérablement réduits. L’augmentation de la consommation de légumes, de fruits, de légumineuses et de céréales complètes qui réduisent les problèmes cardiaques, apporte plus de minéraux et de vitamines à l’organisme tout en écartant le risque de carence.
Pour une alimentation bio et économique
Certains pensent que la transition vers le flexitarisme engendre plus de dépenses en raison des courses dans les magasins bio. Au début, le régime flexitarien requiert une certaine organisation et une période d’adaptation. Côté finance, une enquête réalisée en 2018 par le WWF a démontré qu’un flexitarien dépensait 21% de moins qu’une famille adoptant un régime “normal”. Cette économie permet d’augmenter la quantité de produits bio dans le panier alimentaire. Pour aider, il existe des applications pour manger plus sainement.