De nombreuses personnes souffrent du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) se traduisant par des arrêts respiratoires au cours de la nuit. Heureusement, plusieurs solutions existent aujourd’hui pour combattre ce syndrome.
L’apnée du sommeil empêche la personne atteinte de bien récupérer. Il en résulte une baisse d’énergie et d’attention, ainsi qu’une lenteur des réflexes, voire des problèmes de santé plus graves comme l’obésité, l’hypertension artérielle ou le diabète. Différents traitements sont possibles, mais il appartient au médecin d’en décider.
Prévention : une bonne hygiène de vie pour prévenir les apnées
La première solution contre l'apnée du sommeil est de perdre du poids par le biais d’activités physiques. D’après les médecins, 30 minutes de marche par jour suffisent pour brûler des calories. Une bonne alimentation est aussi conseillée. Ainsi, la consommation de café et de repas lourds est à éviter avant de dormir. En revanche, manger de l’ail permet d’atténuer la dilatation des amygdales. En outre, adopter des horaires réguliers de coucher et de lever permet d’habituer le corps et de dormir suffisamment pour une bonne récupération.
La ventilation spontanée en pression positive continue (PPC)
Il s’agit d’une machine insufflant de l’air sous pression dans les voies aériennes supérieures pour les empêcher de se fermer. Le patient porte un masque nasal ou facial relié à la turbine à l’aide d’un tuyau. Les hôpitaux proposent des séances d’éducation thérapeutique pour initier à l’utilisation de cet appareil. Ce traitement adapté aux personnes présentant un indice de 30 apnées par heure est pris en charge par la Sécurité sociale. Dans de rares cas, le PPC est prescrit face à un indice de 15 apnées par heure.
Des alternatives
Les médecins peuvent aussi recommander la pose d’une orthèse d’avancée mandibulaire. Conçu dans une matière thermoformable, ce dispositif est opérationnel en quelques minutes. Il maintient la mâchoire ouverte et la langue en avant. Les radiofréquences constituent une autre option. Cette technique chauffe le tissu de la gorge ou de la langue pour le rétrécir. Enfin, le patient peut opter pour la chirurgie afin de réduire les obstacles dans les voies aériennes supérieures.