Depuis près de 2 ans, les bières sans alcool envahissent les rayons des supermarchés. De nombreuses marques sont disponibles, pour le plus grand bonheur de ceux qui ont pris la bonne résolution de rester sobres.
Boire ou conduire n’est plus un choix à faire pour les adeptes de la bière sans alcool. Zoom sur ce breuvage tendance qui entre en concurrence avec les jus de fruit, les sodas et la limonade pour les instants festifs... et les autres !
Un vaste marché pour la bière sans alcool
La Tourtel Twist est lancée par Kronenbourg en 2015, accaparant plus de 70% du marché au cours de la même année. Face à ce succès retentissant, d’autres marques se lancent à leur tour dans l'aventure de la bière sans alcool. Jupiler propose ainsi des versions non alcoolisées de ses boissons tout comme la marque néerlandaise Heineken. D’après le PDG de Kronenbourg, Mark Vermeulen, le segment des bières sans alcool a connu une croissance de 49,7% entre avril 2015 et avril 2016. Toutefois, il ne représente que 3% du marché total de la bière évalué en 2015 à près de 2,5 milliards d’euros. D’après les chiffres publiés par Kronenbourg, les femmes seraient les plus grandes consommatrices de la Tourtel Twist au goût citron ou agrume. Des boissons tout indiquées pour organiser une clean party !
Sans alcool ou peu d’alcool ?
S’il est logique de penser qu’une bière sans alcool n’en contient pas du tout, la réalité est toute autre. En effet, il serait impossible de trouver une bière avec un taux d’alcool à 0% en raison de son processus de fabrication impliquant la torréfaction de l’orge et la fermentation du malt ainsi obtenu. C’est cette fermentation qui serait à l’origine de l’alcool contenu dans la boisson. De ce fait, la législation française considère qu’une bière titrée à moins de 1,2% peut porter l’appellation “sans alcool”. En réalité, les produits disponibles en rayon contiennent environ 0,4% d’alcool, ce qui est minime. D’ailleurs, les fabricants sont autorisés à en faire la publicité à la télévision, contrairement aux bières classiques. De leur côté, les consommateurs ne risquent pas de perdre des points sur leur permis de conduire pour conduite en état d’ivresse, même après plusieurs bouteilles.