Le domaine de la construction automobile est en constante évolution. Si, pour l’heure, les voitures volantes n’existent pas encore, certains véhicules sont capables de faire plus que rouler sous les commandes de leur conducteur. Assistées par un système d’intelligence artificielle, les voitures autonomes seront bientôt à même de rouler de leur propre chef. À mi-chemin, les véhicules semi-autonomes sont programmés pour réaliser un certain nombre d’actions sans nécessiter l’intervention du conducteur.
Les voitures semi-autonomes se démocratisent sur les routes françaises. Zoom sur les détails.
En quoi une voiture est-elle considérée semi-autonome ?
Les caractéristiques d’un véhicule qualifié de semi-autonome sont bien résumées dans le nom de cette catégorie. L’étiquette “semi-autonome” fait référence à la capacité de la voiture motorisée à agir de manière automatique dans un certain nombre de cas de figure. L’automatisme de la conduite se résume donc à une assistance ponctuelle du système d’intelligence artificielle embarqué dans l’ordinateur de bord. Contrairement aux voitures 100% autonomes qui peuvent rouler sans chauffeur, le véhicule semi-autonome ne peut pas avancer sans conducteur à son bord. Il demeure majoritairement une voiture de conduite classique avec pour seule différence la présence d’une technologie qui se déclenche automatiquement sous l’influence de certains facteurs. En somme, la voiture semi-autonome se comporte comme les autres véhicules tout en étant capable de réagir seule à des situations bien définies.
De quoi est capable une voiture semi-autonome ?
Les voitures semi-autonomes ne présentent pas forcément les mêmes caractéristiques et diffèrent en termes de technologies embarquées. Leur qualification en tant que telle ne répond pas à un cahier des charges spécifique, du moment que certaines actions réalisées sont complètement automatisées. Souvent, le système d’intelligence artificiel qui assiste la conduite d’un véhicule autonome est capable, à sa propre initiative, de :
- Freiner tout seul, en cas d’urgence, notamment pour prévenir l’éventualité d’un accident de la route ou d’une collision ;
- Réguler la vitesse de déplacement de la voiture grâce à un limiteur de vitesse intelligent afin de l’adapter à la circulation ;
- Garer la voiture de façon autonome : ce dispositif d’aide au stationnement ou Park assist simplifie les créneaux ;
- Maintenir la voiture stable dans sa trajectoire ou l’arrêter automatiquement, utile en cas de somnolence du conducteur qui résulterait en un léger écart sur la route.
Les voitures semi-autonomes sur les routes françaises
Selon le degré de leur automatisme et l’éventail d’actions qu’elles sont capables d’effectuer sans le conducteur, les voitures autonomes sont classées en cinq niveaux. L’organisation internationale des constructeurs auto (OICA) attribue le niveau d’autonomie 1 aux voitures pleinement contrôlées par le conducteur et le niveau 5 aux voitures 100% autonomes. En France, cette dernière catégorie, dans laquelle sont classés les véhicules autonomes prévus par Mercedes et BMW pour 2024, est interdite de circulation. Seuls les véhicules semi-autonomes du niveau 1 au niveau 3 (semi-autonome, mais ne roule pas sans pilote) sont autorisés sur les routes sans piétons.