Couramment appelée génération Y ou Millenials, les personnes nées entre 1980 et 1995 sont réputées difficiles à gérer par les entreprises. Un état d'esprit que souligne Simon Sinek, auteur de “The Millenial questions”. Décryptage dans notre article.
Souvent considérés comme des paresseux ou des narcissiques, les jeunes de la génération Y ou Millenials sont souvent pointés du doigt par leurs collègues de travail. Zoom sur les particularités de ces personnes nées dans les années 1980 et 1990, aux dernières heures du XXè siècle.
Des impatients
D’après le coach et conférencier Simon Sinek, les jeunes de la génération Y seraient insatisfaits au travail, car ils seraient également habitués à tout avoir dans l’immédiat et à ne pas faire preuve de patience. Selon lui, ce comportement résulterait de certaines habitudes de vie comme commander à manger sur Deliveroo, obtenir un rendez-vous amoureux via Tinder ou trouver rapidement un taxi grâce à Uber. De ce fait, les jeunes diplômés ne seraient pas vraiment disposés à attendre des années avant de récolter les fruits de leurs efforts au sein d’une entreprise.
En quête de stimulation
Une enquête menée auprès des jeunes de la génération Y révèle également qu’ils sont plus attachés à leur indépendance et moins attirés par les parcours balisés, même avec un CDI à la clé. Ils préfèreraient intégrer une petite entreprise ou une start-up leur permettant d’évoluer à différents postes au lieu d’un grand groupe qui proposerait des tâches répétitives considérées comme monotones. D’ailleurs, ils seraient nombreux à reprocher à leur employeur de sous-utiliser leurs compétences dans les critiques postées sur Glassdoor. D’après les spécialistes, les millénials seraient motivés par leur soif d’apprendre et de faire les choses à leur manière au lieu de suivre un process défini par leur supérieur hiérarchique.
Des accros à la technologie
Les jeunes de la génération Y diffèrent de leurs aînés par leur maîtrise du numérique. Pour eux, les réseaux sociaux et Internet seraient à la base de la communication. À l’heure où les entreprises recherchent des personnes disposant de compétences digitales développées, les millénials seraient avantagés. Il leur reste maintenant à faire des efforts d'intégration et de patience !