Lancé il y a plus de 10 ans par des lecteurs new-yorkais, le bookcrossing est un concept consistant à libérer les livres dans la nature afin que d’autres puissent en profiter. Ainsi, ce sont les livres eux-mêmes qui viennent aux lecteurs et non plus l’inverse.
Aussi désigné sous les appellations BX ou BC, le bookcrossing est un moyen de partager ses coups de cœur littéraires à d’autres personnes. Les livres sont placés dans des parcs, des trains ou des cafés pour que d’autres les trouvent et les lisent.
Un principe simple
Le principe du bookcrossing consiste à déposer des livres dans des endroits publics ou des cafés au profit d’autres lecteurs. Les œuvres relâchées dans la nature sont préalablement indexées sur Internet. Ainsi, les propriétaires, qui n’obtiennent rien en retour, peuvent suivre le voyage de leur livre. Dans la plupart des cas, les œuvres partagées portent une étiquette ou un tampon invitant ceux qui les ont trouvées à les relâcher à leur tour ou à libérer d’autres livres.
Différentes formules
En 2011, un mouvement citoyen baptisé “Libérez les livres !” a vu le jour au Québec afin de favoriser le partage. Des points de partage ont été créés afin de faciliter la diffusion des livres. À Strasbourg, l’association ADIQ met à la disposition du public une grande variété d’œuvres dans une cabane “Livres en liberté” aménagée à l’entrée du parc de l’Orangerie. La SNCF a aussi adopté le concept en mettant à la disposition des voyageurs du réseau Transilien près de 60 000 polars. Pour le particulier, une manière simple de pratiquer le bookcrossing consiste à passer ses livres aux voisins.