1. Évitez de changer les habitudes de façon radicale
Privilégiez une alimentation variée sans faire des changements radicaux par rapport à vos anciennes habitudes. Amenez ces modifications en douceur et expliquez à votre enfant pourquoi vous les faites. Si l'enfant ne comprend pas les changements alimentaires, alors il pourra s'opposer et ne pas manger en signe de protestation. Par exemple, expliquez-lui ce qu'apportent les légumes et pourquoi il est important d'en manger, au lieu de le forcer.
Si l'enfant éprouve des difficultés à se séparer de vous pour manger, rassurez-le, expliquez-lui que vous le regardez et demandez-lui de vous montrer comment il fait. Cela lui indiquera qu'il a toujours votre attention et que vous lui accordez votre confiance. Évitez de donner trop d'autonomie à votre enfant d'un coup. Cela peut lui faire peur et, alors, l'amener à régresser à un stade qui était rassurant, ou avant, vous vous occupiez de lui.
2. Montrez-vous patient et pédagogique
Acceptez que votre enfant puisse parfois ne pas manger comme vous le souhaitez et rappelez-lui pourquoi il est important, pour son développement, de se nourrir. Les enfants n'ont pas forcément cela à l'esprit et, parler avec eux de la nécessité de la chose, peut les amener à mieux s'alimenter. De plus, si vous donnez à votre repas un aspect ludique, votre enfant trouvera un nouvel intérêt pour ce dernier. Cela peut passer par le jeu. Par exemple, vous pouvez poser des questions sur les aliments, leurs provenances, leurs couleurs...
Si cela vous énerve, demandez de l'aide à votre conjoint et prenez un peu de temps pour vous. Si ce n'est pas possible, parlez avec votre enfant et demandez-lui de vous expliquer son refus et de vous dire ce qui se passe. Cependant, essayez de le faire de façon calme et patiente, avant de vous mettre en colère. Votre enfant peut ne pas manger, car quelque chose le tracasse. En parler avec vous pourra alors le calmer et l'aider à retrouver l'appétit.
3. Adaptez le repas aux besoins de l'enfant
Votre enfant n'a pas les mêmes besoins nutritifs que vous. Adaptez donc son repas en fonction de ces derniers. Souvent, les parents donnent entre 30% et 40% trop à manger à leur enfant. Si un enfant vous dit ne plus avoir faim alors que son assiette est encore à moitié pleine, cela peut être dû aux quantités. N'hésitez pas à demander conseil à un(e) nutritionniste pour plus de renseignements.
4. Ne dramatisez pas le refus de manger
Plus vous penserez que le repas se passera mal et que votre enfant ne mangera pas, plus les risques que cela arrive sont élevés. Tout est une question de confiance ici. Si vous pensez cela, c'est que votre confiance, soit en votre capacité à nourrir correctement votre enfant, soit en celle qu'il se nourrira, n'est plus assez grande. De plus, ce n'est pas parce qu'un enfant ne mange pas, que vous êtes "un(e) mauvais(e) mère/père". Les refus de s'alimenter sont relativement fréquents chez les enfants à certaines périodes de leurs vies.
Passez, ici aussi, par le jeu pour reconstruire la confiance autour du repas. Les enfants aiment particulièrement cela et la relation, possiblement conflictuelle lors du repas, changera et évoluera vers une relation plus légère et moins problématique.
5. Psy et médecin
Parfois, certains enfants ne mangent pas, car ils sont malades. Des infections, par exemple, peuvent avoir un effet anorexigène. D'autres enfants ne mangent pas parce que quelque chose les préoccupe. Ne pas manger peut alors être une manière de demander de l'aide. En cas de doute ou d'inquiétude, n'hésitez donc pas à consulter un médecin ou un psychologue. Cela pourra à la fois vous rassurer et vous apporter des solutions adaptées à votre situation.