Éco-activités : des emplois toujours plus verts

Selon des études récentes, les emplois liés aux éco-activités ont augmenté de 4,5 % entre 2009 et 2010. À l'heure où les enjeux environnementaux gagnent petit à petit du terrain dans l'inconscient collectif, pas étonnant que certains métiers bénéficient d'un appel d'air.

Aujourd'hui, le marché de l'emploi des métiers de l'environnement est scindé en deux pôles qu'il est nécessaire de distinguer : les éco-activités et les activités limitrophes. Les premières dédient la majorité de leur chiffre d'affaires à la protection de l'environnement. Les secondes ne se consacrent pas véritablement à la préservation de l'environnement mais leur logique peut déboucher sur un allégement de l'impact environnemental.

136 000 emplois directs et près de 4 millions d'emplois indirects

Ainsi en 2008, les éco-activités (ou métiers verts) représentaient en France 136 000 postes, parmi lesquels des ingénieurs spécialisés, des chercheurs ou encore des chefs de projet. La même année, les "métiers verdissants" étaient quant à eux entre 3,6 et 4 millions.

On observe à l'heure actuelle une nette prolifération des emplois verts et verdoyants, preuve que les problématiques environnementales gagnent de nombreux métiers. Comme le souligne Valérie Le Coq, coordinatrice du réseau Territoires environnement emplois (TTE) pour l'Ile de France, une "transition écologique de l'économie" est en cours. Un optimisme à relativiser toutefois : les 66 000 jeunes qui suivaient une formation verte en 2010 ne sont pas tous parvenus à décrocher un emploi vert. Reste néanmoins qu'à terme, le secteur de l'environnement représentera de plus en plus d'emplois.