Jardinage : comment se débarrasser de ses déchets verts ?
Publié leAvoir un jardin extérieur est un privilège dont plus de 59% de Français profitent. En effet, quoi de mieux qu’un bel espace de verdure pour profiter du soleil estival, mais aussi pour cultiver de jolies plantes ? Naturellement, l’entretien d’un tel espace relève d’une responsabilité à part et ne peut de ce fait être négligé. D’ailleurs, le jardin génère une importante quantité de déchets verts dont il faudra se débarrasser conformément aux lois en vigueur pour éviter tout problème.
Tout au long de l’année, les tontes de gazon, les feuilles mortes, les branches et brindilles issues des élagages et débroussaillages sont autant de déchets verts générés par l’espace de jardinage. Bien que biodégradables, ils devront être éliminés en accord avec le code de l’environnement sur la collecte des déchets.
Brûler les déchets verts, un acte répréhensible
Un jardin bien entretenu est une source continue de biodéchets dont la loi proscrit le brûlage. En effet, de par la toxicité des substances et particules fines que les déchets verts libèrent lorsqu’ils sont mis au feu, le brûlage de biodéchets est formellement exclu. En soi, 50 kg de déchets verts brûlés généreraient autant de particules toxiques qu’une voiture thermique ayant parcouru 14 000 km. La circulaire du 18 novembre 2011 ainsi que la sous-section en rapport à la collecte des déchets du code de l’environnement qualifie donc d’illégal le brûlage de déchets verts, dont font d’ailleurs partie les épluchures de fruits et légumes. Au-delà des impacts écologiques de cet acte, cette prohibition prend en compte les risques d’incendie involontaire et de nuisance olfactive qui peuvent en découler.
Gérer les déchets verts conformément à la loi
Si la loi nous dit de ramasser les feuilles mortes qui jonchent la devanture de nos propriétés, elle dicte également les bonnes conduites à adopter pour se débarrasser efficacement de ces déchets verts. Les brûler n’étant pas une option – au risque de se voir pénalisé d’une amende de 450 € en cas de manquement – il est conseillé de les confier à la déchetterie communale. Autrement, certaines mairies organisent des collectes de biodéchets dans le cadre d’une approche environnementale de l’urbanisme. Enfin, le recyclage des biodéchets est aussi une option envisageable permettant la mise à profit des déchets verts collectés. Feuilles sèches et tontes de gazon peuvent ainsi servir de paillage végétal ou de matières premières à la fabrication d’un compost maison.
Des situations exceptionnelles qui ouvrent droit à une dérogation
Le code de l’environnement français prône la collecte ou le recyclage des déchets verts issus du jardin et bannit toutes pratiques impliquant de les brûler (y compris via l’usage d’un incinérateur de jardin). Cette même loi prévoit néanmoins une poignée de cas particuliers qui dérogent à l’interdiction établie. L’absence d’une déchetterie communale, d’une initiative de collecte ou une lutte ponctuelle contre une maladie végétale ou des plantes invasives de type mauvaises herbes sont autant de circonstances éligibles. Il importe, de ce fait, de se renseigner auprès de la mairie de la commune de résidence pour évaluer toutes les possibilités à disposition.
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