Le don de gamète, c’est quoi ?
Publié leLes dons sont des preuves de la générosité humaine. Qu’il s’agisse de dons de fonds, d’organes, de sang ou de gamètes, ces actes sont héroïques et louables. En France, le don de gamètes connaît une certaine décroissance. D’ailleurs, les procédures qui l’entourent restent pour la plupart inconnues du grand public. Pourtant, cette démarche représente le dernier recours des couples infertiles qui souhaitent avoir des enfants.
Tout le monde n’a pas la possibilité de procréer. Le problème de la stérilité a été abordé par la science sous différents angles. Toutes les possibilités ont été envisagées sous la terminologie de Procréation Médicale Assistée (PMA). Le don de gamètes en est l’ultime étape. Ce geste constitue le dernier espoir de nombreux couples qui, à la différence des autres, ne peuvent pas porter leur propre enfant. Décryptage.
Le don de gamètes, un don de vie
À l’instar des dons d’organes, le don de gamètes consiste à offrir volontairement ses cellules sexuelles. Il s’agit des ovocytes chez les femmes et des spermatozoïdes chez les hommes. Ce geste est pratiqué dans le cadre de la Procréation Médicale Assistée. En effet, il donne à des couples stériles, qui ne peuvent produire leurs propres cellules sexuelles, la possibilité d’avoir un enfant. Pour ce faire, une insémination artificielle ou une FIV (Fécondation In Vitro) est réalisée à partir des cellules données afin d’obtenir un zygote (un œuf).
Des couples dans l’attente
Le don de gamètes est destiné à aider chacun des 3 500 couples qui s’inscrivent chaque année auprès des agences de biomédecine dans l’espoir d’avoir un bébé. La plupart des personnes concernées présentent une stérilité médicalement constatée. Néanmoins, la crainte de transmettre des maladies génétiques à leur progéniture constitue également une raison valable pour les couples de faire appel à un don de gamètes. Dans tous les cas, la procédure est éprouvante, notamment due au manque de donneur(se). En effet, un délai d’attente de un à trois ans s’écoule en général avant l’obtention d’un ovocyte. Afin de couvrir l’intégralité des besoins, il faudrait environ 1 400 dons d’ovocytes et 300 dons de spermatozoïdes par an. Autre constat inquiétant, le travail de nuit nuirait à la fertilité des femmes.
Les donneurs potentiels
En France, le don de gamètes est régi par une législation et des principes éthiques. Tous les hommes majeurs âgés de moins de 45 ans et les femmes de moins de 37 ans peuvent offrir leurs gamètes, à condition d’être en bonne santé. La procédure se déroule dans l’anonymat et le libre consentement. En outre, ce geste est entièrement gratuit dans l’Hexagone. Certains pays comme l’Espagne ou la Belgique autorisent, quant à eux, la vente des gamètes et la rémunération des dons. “En France, nous faisons appel à la solidarité et la générosité pour vaincre la stérilité”, explique l’agence de la biomédecine. Enfin, depuis 2016, les personnes célibataires et non parents peuvent également participer. Avant de se lancer, il est préférable de tout savoir sur le don d’ovocyte et de spermatozoïde.
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