Le TDAH, comment le comprendre ? / Istock.com - Robert Daly

Le TDAH, comment le comprendre ?

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Dès son plus jeune âge, l’être humain apprend les bons comportements à adopter tout au long de sa vie. Les enfants apprennent ainsi à se concentrer, à écouter, à suivre les consignes et à prêter attention quand cela est nécessaire. Toutefois, certains troubles peuvent les empêcher de procéder ainsi, engendrant à la place des problèmes de concentration. En termes cliniques, l’on parle alors de TDAH.

L’être humain peut être sujet à différents troubles dès l’enfance. Certains sont plus simples à diagnostiquer que d’autres. Le TDAH fait partie de ces problèmes dont les symptômes et caractéristiques peuvent facilement être confondus avec d’autres traits de comportement. De ce fait, il est nécessaire de savoir identifier le problème et de faire appel à un professionnel. Zoom sur les points à retenir.

Le TDAH, qu’est-ce que c’est ?

Le trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est décrit cliniquement comme une pathologie neurocomportementale. Elle tend à se manifester dès l’enfance et concerne 5 à 10% des enfants d’environ 7 ans. Certains cas persistent même jusqu’à l’adolescence (40 à 70%), voire jusqu’à l’âge adulte (4%) et ne sont diagnostiqués que très tard. Ce trouble trouve principalement ses origines dans un dysfonctionnement d’ordre neurologique selon les experts. La génétique en assure la transmission entre générations, et des facteurs environnementaux tels qu’un manque d’affection ou un cadre familial déréglé peuvent facilement empirer leur manifestation. De plus, le TDAH entraine de lourdes conséquences sur la vie sociale et familiale de la personne atteinte, tout comme les troubles bipolaires.

Les symptômes caractéristiques

Une personne souffre potentiellement d’un TDAH si elle a des difficultés à se concentrer, si elle est très impulsive ou si elle ne tient pas en place. Certains cas ne voient apparaître qu’un seul symptôme tandis que d’autres sont un mélange des trois. Néanmoins, un enfant turbulent ou qui fait preuve d’une certaine impulsivité n’est pas nécessairement atteint d’un TDAH. En effet, il pourrait tout bonnement s’agir de son trait de comportement naturel. Pour éviter une erreur, les autodiagnostics sont à éviter. Chez les adultes, le TDAH est reconnaissable par l’impossibilité à rester assis longtemps, des sautes d’humeur, mais aussi des difficultés d’organisation, des oublis récurrents et une mauvaise gestion du stress. Toutefois, cela pourrait aussi être les conséquences d’un manque de sommeil sur le cerveau.

L’établissement d’un diagnostic

Pour détecter l’éventuelle présence du trouble et suivre le traitement adéquat au plus tôt, il est préférable de consulter un expert. Les médecins spécialisés en TDAH peuvent être neurologues, pédopsychiatres ou encore neuropsychologues. Comme il n’existe aucun test médical spécifique pour distinguer le TDAH d’autres troubles aux symptômes similaires, un examen approfondi du patient et de son entourage est pratiqué par le médecin. Les comportements de l’enfant dans différents environnements sont ainsi observés et ses proches sont interrogés. Le bilan obtenu détermine le degré du TDAH et le traitement adéquat. Chez les adultes, 10 mn de méditation journalière pourraient améliorer la capacité du cerveau.

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