Les attitudes à adopter pour lutter contre la maladie d'Alzheimer
Publié le - Mis à jour leLa maladie d’Alzheimer touchera bientôt près d’une personne de plus de 65 ans sur 4 en France. S’il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement pour contrer cette maladie neurodégénérative, des mesures simples et reconnues permettent de lutter en amont contre la maladie.
Pratiquer des exercices physiques et intellectuels
La pratique d’un sport quotidien est fortement conseillée pour garder la forme, et entretenir le cerveau. Le sport améliore la santé cardio-vasculaire, notamment en diminuant le risque d'obésité et de diabète, ce qui a des effets bénéfiques sur le cerveau. Ensuite, l'exercice physique réduit les risques d'hypertension artérielle et d'athérosclérose qui favorisent la survenue d'une maladie d'Alzheimer. La pratique régulière d’une activité cérébrale stimulante aide également à lutter contre la maladie. Tant que l’activité est variée et non répétitive, elle permet de lutter contre l’apparition de la démence sénile. C'est la conclusion du Dr Robert Wilson de l'université Rush à Chicago. Après 5 ans de recherches menées sur 775 personnes âgées d'environ 80 ans, il a pu démontrer que les personnes qui s'adonnaient à des activités de réflexion avaient un risque de 40 % plus faible de développer la maladie. Le cerveau est un muscle comme les autres, et dans ce sens, il a besoin d’être entretenu.
Bien manger
Manger des légumes, des fruits, du poisson, des céréales, des huiles riches en omégas 3, et boire modérément du vin, c’est bon pour le cerveau. Dans le cadre de la prévention de la maladie, les vitamines E et C sont particulièrement conseillées. Selon deux études publiées en 2002 dans le Journal of American Medical Association (JAMA), leurs propriétés antioxydantes favoriseraient la prévention de la maladie d’Alzheimer. Par ailleurs, une étude suédoise récente tend à démontrer que la carence en vitamines B12 et B9 favoriserait la mort des neurones, et donc la progression de la maladie. Ces deux vitamines sont notamment présentes dans les bananes et les légumineuses.
Rester actif socialement
Les chercheurs du centre médical Rush à Chicago ont démontré l’influence de l’activité sociale sur la prévention de la maladie. Ils ont évalué la solitude et la démence chez 823 personnes, âgées de 81 ans en moyenne, pendant plus de quatre ans. Leur conclusion est que la solitude diminuerait les capacités sociales et affaiblirait le système neuronal. Le cerveau serait ainsi plus vulnérable face aux maladies de la vieillesse et donc à la démence sénile.
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