Froid, manque d'ensoleillement… le mois de février serait la période de l'année où l'on parvient le moins bien à trouver le sommeil, d'après une étude britannique lancée par le site internet Sleepio.
Les mois de l'année auraient-ils une influence sur la qualité de notre sommeil ? C'est en tout cas ce que pense l'équipe de chercheurs britanniques à l'origine d'une grande étude sur le sommeil débutée l'an dernier en Grande-Bretagne. Lancée à l'initiative de Sleepio, site spécialisé dans les conseils pour s'endormir, cette dernière est basée sur 21 000 sondés.
S'appuyant sur des milliers de données, les scientifiques en ont conclu que février n'est autre que le mois où l'on dort le plus mal, comme le souligne également Top Santé. Les dormeurs mettraient ainsi pas moins de 56 minutes pour trouver le sommeil, soit 8 minutes de plus qu'en mars, où il leur faut 48 minutes pour tomber dans les bras de Morphée. En outre, l'étude souligne que les personnes sensibles à l'insomnie resteraient éveillées 10 minutes de plus en février.
Mieux vaut éviter de surchauffer sa chambre à coucher
Parmi les 21 000 personnes interrogées à propos de leur sommeil mois par mois, 68 % ont déploré un mauvais sommeil, un regain de stress ainsi qu'une fatigue particulièrement tenace en février, contre 39 % en mars, d'après une interview du professeur Colin Epsie pour le Daily Mail. Toujours selon ce dernier, par ailleurs principal auteur de l'étude, les femmes seraient plus affectées que les hommes par cette baisse de qualité du sommeil.
Mais pourquoi de telles disparités ? Parce que février est l'un des mois les plus maussades et froids de l'année. Tant et si bien que les foyers ont l'habitude à cette période de surchauffer leur chambre. Ce qui n'est pas une bonne chose dans la mesure où une pièce dont la température dépasse les 19 degrés et dépourvue d'air frais est mauvais pour le sommeil. À noter également que la faible luminosité ambiante dérèglerait fortement notre horloge interne.
Il y a deux ans, une enquête réalisée par FirstCare, une entreprise spécialisée dans le conseil aux entreprises visant entre autres à endiguer l'absentéisme des salariés, expliquait quant à elle que le troisième lundi du mois de janvier était ce que l'on appelle le "Blue Monday" – entendez par là la journée la plus déprimante de l'année. Un constat à considérer avec prudence toutefois puisque l'étude en question avait alors été commandée par une compagnie aérienne.
Sources : Sleepio, Top Santé, Metro, Daily Mail