Quelles sont les conséquences du reconfinement sur le marché de l'immobilier ?

Vivement impacté par la première vague de confinement, le marché de l’immobilier a, depuis, plus ou moins réussi à se relever. Inévitablement, le reconfinement a été annoncé à la fin du mois d’octobre pour une durée minimum de quatre semaines. Toutefois, le marché de l’immobilier a, cette fois-ci, pu s’adapter aux changements. Ainsi, les conséquences de cette seconde phase sur le marché ne devraient pas être aussi dramatiques qu’au mois de mars dernier.

La crise sanitaire a marqué cette année 2020. La situation économique mondiale en a énormément souffert, compte tenu des arrêts d’activité qui ont été promulgués afin de garantir la sécurité des travailleurs. Parmi les nombreux secteurs à avoir subi de plein fouet les retombées de cette crise, et du confinement qui s’en est suivi, le marché de l’immobilier a connu une importante baisse des ventes. Actuellement, malgré le reconfinement, les agences immobilières ont su prendre les devants afin de limiter les dégâts. Zoom sur l’état actuel du marché.

Un confinement moins strict

Avant de se lancer dans leur projet d’investissement immobilier, beaucoup se posent actuellement la question : comment se porte le marché de l’immobilier aujourd’hui ? En effet, après les bouleversements subis par le secteur de la pierre lors du premier confinement, il serait légitime de penser que la situation face au reconfinement ne sera pas meilleure. Pourtant, il faut reconnaître qu’entre le confinement de novembre et celui de mars, une différence majeure fait que le marché de l’immobilier poursuit ses activités. D’un point de vue des restrictions, la seconde vague de confinement est beaucoup moins stricte que la première. En effet, le gouvernement entend pouvoir maintenir une activité économique minimum afin d’éviter que la situation ne s’effondre à nouveau.

Un marché mieux préparé

Loin de faire partie des entreprises à avoir profité du confinement pour se développer, les enseignes œuvrant dans l’immobilier ont néanmoins le mérite de s’être bien préparées à un éventuel reconfinement. De ce fait, les acteurs de ce secteur ont limité les dégâts en comparaison avec le dernier confinement. Ainsi, bien que les visites sur place soient interdites, confinement oblige, les agences immobilières sont épaulées par les outils numériques à distance pour effectuer différentes étapes du travail. Des visites virtuelles, des prospections à distance ou encore des signatures électroniques font notamment partie des démarches les plus communes.

Une baisse des ventes moins notables

Le marché de l’immobilier a connu une période sombre lors de la première phase de confinement, au printemps dernier. Les activités avaient littéralement cessé et plus de 180 000 promesses de vente, soit 75% de la totalité, n’avaient pas été honorées. Cette fois-ci, les dommages causés au marché sont beaucoup moins importants. En effet, les ventes ont seulement reculé de 10% au cours du mois de novembre, l’équivalent de 10 000 transactions environ. Côté prix, aucun changement conséquent n’a été observé. Par contre, une baisse attractive des taux de prêts immobiliers a été constatée depuis octobre, l’occasion pour certains d’investir dans l’immobilier.