Slow food : la tendance qui veut du bien à notre planète
Publié leÀ l’heure actuelle, les fast food et la malbouffe dominent le marché alimentaire. Il est devenu courant pour les consommateurs, notamment les jeunes, de manger ces menus vite préparés, pourtant gras et caloriques. En plus de cette banalisation alimentaire, l’industrialisation de l’agriculture s’impose progressivement. Face à cette dégradation évidente des habitudes, un mouvement international, visant la réinstitution des produits sains, locaux, et de l’alimentation équilibrée, a vu le jour. Baptisé Slow Food, il ambitionne de redorer le patrimoine alimentaire mondial.
L’environnement se dégrade à grande vitesse. Les actions humaines, telles que l’industrialisation massive des produits alimentaires ou encore l’usage de plastiques dans les fast food aggrave cette situation. Face à ce problème majeur, le Slow Food, un mouvement à l’échelle international, cherche à restaurer l’équilibre alimentaire en encourageant le monde à privilégier les produits agricoles locaux. Décryptage.
Le Slow Food, qu’est-ce que c’est ?
De plus en plus de mouvements adoptent le Slow. Après le Slow Travel, la nouvelle tendance voyage, le Slow Food occupe le devant de la scène. Il s’agit d’un mouvement international de bien-être alimentaire adopté dans actuellement 132 pays et comptant environ 100 000 membres. L’idée est apparue en 1986, lorsqu’un fast food est venu s’installer sur la “Piazza di Spagna”, un site historique romain. Outré par cette invasion, Carlo Petrini, un chroniqueur gastronomique, a lancé le mouvement Slow Food dans l’intention de s’opposer à ce blasphème de la gastronomie qu’est la propagation de la malbouffe. Aidé de ses collègues, le chroniqueur généralise le concept qui devient alors une organisation internationale de protection du patrimoine gastronomique.
Les objectifs du Slow Food
Avec la multiplication des fast food et l’industrialisation massive de l’agriculture, il apparaît impossible de vivre sans supermarché. Toutefois, le Slow Food s’oppose à ce mode de vie considéré comme dégradant et à la standardisation alimentaire. Ses adeptes luttent pour réinstaurer une agriculture durable et une alimentation bonne, saine et équilibrée. Selon eux, il est tout à fait possible de vivre sans consommer les produits industriels, en privilégiant le travail des petits producteurs locaux. En plus de protéger l’environnement en diminuant de manière significative l’empreinte carbone, cette manière de procéder met en avant le savoir-faire des agriculteurs et permet de perpétuer les traditions locales, en voie de disparition.
Toujours plus proches des producteurs
Si la malbouffe est considérée comme une source potentielle de troubles, consommer des fruits ainsi que des légumes frais et locaux n’a que des avantages. Afin de promouvoir ce mode de consommation sain, le Slow Food mène de nombreuses actions à l’échelle internationale. L’association cherche notamment à rapprocher les petits producteurs méconnus des consommateurs à travers des salons et des marchés paysans. Parmi ces derniers se trouvent des évènements connus tels que le salon international du goût ou le Presidio. Des communautés locales et mondiales, comme Terra Madre, ont également été mises en place dans le cadre de ce mouvement.
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