SNCF : les incivilités sont dans la ligne de mire
Publié le - Mis à jour leLa SNCF vient d’annoncer qu’elle allait renforcer l’application des sanctions contre les incivilités qui émaillent le trajet des voyageurs. La RATP, de son côté, a lancé en juin dernier une campagne de communication et un Observatoire des incivilités pour tenter de régler ce problème.
5 nouvelles mesures ont été prises, selon le président de la SNCF Guillaume Pépy, qui estime que les « bornes ont été dépassées ». En effet, toujours selon la compagnie ferroviaire, on enregistrerait une hausse de 25% des incivilités cette année – du comportement agressif ou méprisant aux bousculades, en passant par les pieds posés sur la banquette, le signal d’alarme tiré sans raison, ou la consommation de drogue dans le train. C’est pourquoi un plan en 3 étapes – prévention, action, répression – vient prendre le relais du travail déjà engagé l’année dernière.
Des médiateurs sur le terrain
Les sanctions, qui avaient déjà été alourdies l’année dernière, vont être renforcées, et 2 700 agents veilleront à leur application. La SNCF essaie d’obtenir de la Justice qu’elle puisse condamner les auteurs à des stages de citoyenneté. Un surplus de personnel permettra de mieux couvrir les régions où ces incivilités sont les plus fréquentes : « Île-de-France, Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca), Pas-de-Calais et Rhône-Alpes » d’après Le Parisien. Parmi ces agents, une centaine seront affectés au dialogue avec les usagers, remplissant la fonction de médiateur.
Un numéro d’urgence, le 3117, à destination des usagers témoins d’une incivilité sera étendu à tout le territoire, permettant de guider l’action des agents. Enfin, la propreté des wagons sera préservée tout au long du voyage par des agents, dans certains trains longue distance. La compagnie estime que des trains plus propres inspireront d’avantage de respect, et espère ainsi changer les mentalités. Sur le même principe, de la musique sera diffusée dans les gares.
Un "choc de citoyenneté" espéré
L’idée de la direction est de créer un « choc de citoyenneté », afin de faire prendre conscience aux gens de l’impact qu’ont ces gestes sur le quotidien des usagers et des cheminots. Mais selon Fabrice Michel, porte-parole de la fédération nationale des associations d’usagers de transports en commun (FNAUT), si ce plan ne manque pas d’ambition, il est insuffisant pour s’adresser à tous les auteurs d’incivilités. « La question de la répression n’est pas remise en cause, c’est plus la pédagogie en amont qui laisse à désirer », estime-t-il, « on souhaiterait que la SNCF s’adresse à l’ensemble des usagers, menacer du bâton […] ça ne règle pas le problème de l’incivilité commise par tout le monde, parfois par manque d’information. »
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