Les Doors, d'Oliver Stone
Les Doors suit le récit du légendaire groupe de rock éponyme des années 1960 et de son charismatique chanteur - compositeur Jim Morrison, alias le "poète électrique". De 1965 à 1973, vie et mort du poète dionysiaque.
Réalisé par Oliver Stone, Les Doors n'est pas une œuvre marquante pour sa forme et encore moins pour son originalité de traitement. On notera par ailleurs qu'elle prend de nombreuses libertés avec l'histoire. Mais c'est surtout pour l'incroyable performance de Val Kilmer que le film sidère. Gestuelle, mimiques, intonation de voix, l'interprétation est exemplaire. Les amateurs des Doors seront aux anges, mais pas seulement. A noter que pour les besoins du tournage, l'équipe d'Oliver Stone a reproduit à l'identique les bars mythiques Whisky A-Go Go et London Fog, ou encore l'appartement de Patricia Kennealy, une journaliste du magazine Jazz&Pop qui deviendra par la suite la femme du chanteur. Peu importe les invraisemblances, les images sont suffisamment puissantes pour accompagner les mélodies du groupe.
NB : De nombreux critiques ainsi que la plupart des anciens membres du groupe reprochent au film de donner une image caricaturale de Jim Morrison, description fantasmée et réductrice. Principale récrimination : le portrait ne se focalise non pas sur l'être humain mais sur la rock star. Pourtant, derrière le musicien se dérobe avant tout un écrivain érudit.
Dans le même genre et du même réalisateur : Nixon, 1995 ; Alexandre, 2004
La Liste de Schindler, de Steven Spielberg
Automne 1939. Après avoir écrasé la Pologne, les Allemands réunissent les juifs dans les ghettos. Ces derniers pourraient servir, avant d'être exterminés, de mains d'oeuvre bon marché dans les usines d'armement. Oskar Schindler, industriel aventureux et coureur de jupons, compte utiliser son sens des affaires et ses relations au sein du parti nazi pour faire fortune. Aidé par le comptable Itzhak Stern, il obtient de la communauté juive les capitaux nécessaires pour racheter une fabrique de casseroles, qui devient rapidement une usine d'armements. Grâce aux denrées rares que lui fournit un artiste du marché noir, il réussit à soutirer aux autorités allemandes toutes les autorisations et dérogations dont il a besoin. Son usine, qui n'embauche que des juifs, est vite connue comme l'endroit où l'on peut échapper pendant quelques temps au massacre. Mais un camp de travaux forcés est bientôt installé à quelques pas de son usine. Son commandant, le SS Amon Goeth, passe son temps libre à tirer sur les prisonniers…
La Liste de Schindler est très certainement le film le plus personnel de la filmographie de Steven Spielberg. Il dresse un superbe portrait sans hagiographie aucune de l'allemand Oskar Schindler. Outre une mise en scène sobre mais puissante tout en noir et blanc, on retiendra une séquence clef sur laquelle repose l'ensemble du long métrage : tirée sur une pellicule couleur, la séquence de la petite fille au manteau rouge est admirable. Elle symbolise la focalisation d'Oskar Schindler, qui l'espace d'un instant et par un caprice de perception, se coupe de la société (des Nazis) pour se réfugier dans la solitude (auquel fait écho la petite fille au manteau rouge égarée dans la cohue). Ce détail marque pour lui le début d'un processus d'individualisation : il ne voit plus l'être humain comme une personne parmi tant d'autres mais comme un individu doté de valeurs propres et irréductibles. À noter ce somptueux plan séquence dans un cabaret, où Schindler se découvre pour la première fois, au judenrat. Une oeuvre intense qui marque à tout jamais.
The Social Network, de David Fincher
Au cours d'une soirée arrosée d'octobre 2003, Mark Zuckerberg, un étudiant, voit sa petite amie le quitter. Pour exorciser sa peine, il pirate le soir même l'ensemble du système informatique de l'université de Harvard pour créer un site internet donnant accès aux informations et aux photos de toutes les filles du campus. Petite vengeance personnelle : il affiche côte à côte deux photos et demande à l'utilisateur de voter pour la plus belle. Nom du programme : Facemash. Contre toute attente, le succès est immédiat. L'affluence est telle qu'elle détruit l'ensemble du système de Harvard. En sus d'une réputation teintée de mysoginie, Mark Zuckerberg est bientôt accusé d'avoir violé volontairement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. Sans le savoir, le jeune étudiant vient de mettre en place les bases du réseau Facebook…
Formellement, The Social Network se situe à la jonction entre l'audace visuelle d'un Se7en et le classicisme d'un Zodiac. David Fincher y trouve un parfait équilibre pour remettre en scène un thème qu'il avait déjà précédemment traité dans Fight Club : la conjuration de la frustration grâce à un réseau plus ou moins privé. Mais la réussite totale de The Social Network ne repose pas seulement sur la maestria de son réalisateur. Le scénariste Aaron Sorkin parvient en effet à entremêler les sujets les plus complexes au travers de dialogues taillés au cordeau. Un joli tour d'équilibriste. La force romanesque de l'ensemble est étonnante. On pense tour à tour aux trahisons dans Le Parrain, Scarface ou encore à Citizen Kane. Encore quelques pas et David Fincher ne sera pas loin d'égaler les Alan J. Pakula et autres Sydney Pollack…
Bird, de Clint Eastwood
En 1955, Charlie "Bird" Parker, plus grand génie du jazz de son époque, est à bout de force. Sa mélancolie n'a d'égal que ses problèmes de santé. Ulcères, déficience cardiaque, cirrhose du foie, ses convictions sur l'existence semblent peu à peu s'estomper. Dans les effluves de la drogue et de l'alcool, ses souvenirs du passé se mêlent au présent.
Avec Ray, de Taylor Hackford et Autour de Minuit, de Bertrand Tavernier, Bird est l'une des rares oeuvres du cinéma à mettre en scène la vie d'un jazzman. Le film tire son originalité de sa construction. Au lieu d'une biographie classique ou d'un long flash-back, Clint Eastwood, grand fan de jazz de la première heure, a façonné son long métrage comme s'il s'agissait d'un morceau de Charlie Parker. L'atmosphère nocturne, composée de clair-obscur enfumés, est brillante. A noter que l'acteur Forest Whitaker a obtenu grâce à ce rôle un prix d'interprétation à Cannes en 1988.
Dans le même genre et du même réalisateur : J. Edgar, de Clint Eastwood, 2011
Amadeus, de Milos Forman
Vienne, 1822. Le compositeur Antonio Salieri jalouse depuis toujours le talent du jeune Wolfgang Amadeus Mozart. Après s'être lui-même accusé de son assassinat, il tente sans succès de se trancher la gorge. Depuis l'asile dans lequel il vient d'être interné, il relate son existence et sa rencontre avec Mozart à un prêtre en visite.
Amadeus est l'adaptation cinématographique d'une pièce éponyme datant de 1979. A l'origine, cette dernière était interprétée par Roman Polanski (Mozart) et François Perier (Salieri). Pour sa réédition en 2005, ce sont les comédiens Lorant Deutsch (Mozart) et Jean Piat (Salieri) qui s'y collèrent. La bonne idée du film de Milos Forman est de faire commenter la musique de Mozart par une personne extérieure, en l'occurrence son pire ennemi. En découle une dimension à la fois pédagogique et émouvante. Les instants les plus vibrants du film sont ceux où Salieri découvre les partitions, les commente, tandis que la musique elle-même se fait entendre en off. Les opéras Les Noces de Figaro, Don Juan ou encore La Flûte Enchantée bénéficient de commentaires permettant de mieux comprendre et surtout d'apprécier leur orchestration. On notera, enfin, un parallèle intéressant entre le comportement outrageux de Salieri et l'insolence diabolique de Mozart.
Dans le même genre et du même réalisateur : Man on the Moon, 1999
Ed Wood, de Tim Burton
Ed Wood raconte la vie du réalisateur Ed Wood, connu pour être le plus mauvais metteur en scène de l'histoire du cinéma. De 1953 à 1959, le long métrage suit les six années au cours desquelles le cinéaste va mettre au monde ses œuvres les plus remarquables (cf. Glen or Glenda, Bride of the Monster, etc.), entre galères et imbroglios.
Chose rare dans un biopic, Ed Wood se présente comme l'exact opposé des success stories qui caractérise habituellement les oeuvres sur Hollywood. Qu'importe le résultat du travail d'Ed Wood, seul compte son désir de créer au sein d'une famille qu'il s'est lui même choisi : le cinéma. Mais attention, cette dernière n'est certainement pas la profession hollywoodienne, qui n'a de cesse de le rejeter avec dégoût. C'est, avant tout, les fantômes et autres monstres qui peuplent ses créations. Ed Wood est habité par le cinéma : c'est son destin et sa vocation. Pour lui, il n'y a rien à en apprendre puisqu'il est possédé par celui-ci. Encore une fois, Tim Burton met en image l'histoire d'un exclu, d'un incompris que l'on a au fil des années, à force de culte et de dénigrement, transformé en monstre. Un superbe hommage et donc un film magnifique.
Aviator, de Martin Scorsese
Condensé de près de vingt ans de l'existence bouillonnante de l'industriel milliardaire Howard Hugues. Imprudent bâtisseur de l'aviation civile, inventeur, producteur, réalisateur, directeur de studio et Don Juan inapaisable, cet aventurier torturé et extravagant devint l'un des grands magnats de l'industrie aéronautique. Un véritable mythe dont la vie glamour reste aujourd'hui encore un mystère.
Martin Scorsese fait d'Howard Hugues le reflet d'une Amérique autocentrée, avec ses désirs de conquête du monde et de redéfinition des frontières aériennes. Obsédé par les conquêtes féminines, ce personnage égocentrique qui ne jure que par sa volonté indéfectible de toujours plus (de records, de femmes, de défis, etc.) se voit contrecarré par des forces extérieures (obsession de la quarantaine, etc.) auxquelles il peut difficilement résister. Hugues est ainsi écarteler entre son désir irrépressible de puissance et son besoin de se réfugier en quarantaine. Avec sa mise en scène grandiose et sa dimension christique (thème principal du cinéma de Scorsese), Aviator est une oeuvre brillante. Admirable portrait d'une névrose inextinguible.
Ali, de Michael Mann
En 1964, alors tout juste âgé de 22 ans, Cassius Marcellus Clay remporte un combat contre Sonny Liston faisant ainsi de lui le champion du monde de boxe dans la catégorie poids lourds. Révolté contre le racisme dès son plus jeune âge, Clay garde un esprit revendicateur. L'un des plus importants responsables de la "Nation of Islam", Elijah Muhammad, comprend rapidement le bénéfice qu'il pourrait tirer d'une collaboration avec le jeune champion. Celui-ci parvient bientôt à convaincre Clay de se convertir à l'Islam. Dès lors, le boxeur se fait appeler Mohammad Ali et se rapproche de l'activiste politique Malcolm X, porte-parole officiel des "Black Muslims". C'est le début d'une longue série de combats, aussi bien contre le racisme que sur un ring.
Avec son sens du rythme et sa précision habituelle, Michael Mann signe un remarquable biopic sur l'une des grandes légendes de la boxe. L'intelligence du film est de mettre en avant les deux plus grands combats de Mohamed Ali : le sport et la politique. Will Smith semble plus vrai que nature dans la peau du célèbre boxeur.
Gainsbourg, vie héroïque, de Joann Sfar
Du jeune Lucien Ginsburg dans le Paris occupé des années 1940 au poète compositeur chanteur maudit et vénéré dans le monde entier, l'on suit la vie mouvementée de Serge Gainsbourg. Jeune homme, Serge admire surtout la peinture et espère en faire son métier. Mais bientôt, c'est finalement la musique qu'il adule. Son avant-gardisme va faire de lui l'une des grandes icônes de la culture française. Mais la vie n'est pas simple et les amours tumultueuses…
Joann Sfar signe une variation très personnelle sur la vie d'un irréductible grilleur de gitanes mal rasé et érotomane. Cette oeuvre romancée a la particularité de filmer surtout les intérieurs. D'où le sentiment de pénétrer dans l'intimité du chanteur et dans l'antichambre de ses relations amoureuses. Pour égayer ce tableau, les albums Histoire de Melody Nelson et L'Homme à tête de chou font baigner l'ensemble dans une atmosphère vaporeuse. L'héritier des Nerval, Prévert et autres Boris Vian, interprété par l'épatant Eric Elmosnino, aura rarement été aussi tangible.
Van Gogh, de Maurice Pialat
Fin mai 1890, Auvers-sur-Oise. Vincent Van Gogh vient d'arriver pour se faire soigner par le docteur Gachet. Il demeure dans une pension où il se lie bientôt avec un paysan et son fils. Souvent, le docteur Gachet, qui apprécie beaucoup sa peinture, l'invite chez lui. Il lui demande de faire un portrait de sa fille Marguerite. Cette dernière est assez mécontente du résultat mais ne tarde pas à s'éprendre de lui. Vincent vient quant à lui de retrouver la bande de dandys et de prostituées qu'il avait rencontrée à Saint Rémy, dont la belle Kithy.
Van Gogh, d'Alain Resnais ; La vie passionnée de Vincent Van Gogh, de V. Minnelli, Vincent et Théo, de Robert Altman ; Rêves, d'Akira Kurosawa, nombreux sont les films ayant été inspirés de la vie de Vincent Van Gogh. Mais le plus brillant, le plus vibrant, est sans aucun doute la version de Maurice Pialat. Dans cette oeuvre, c'est la douleur qui vient tourmenter l'eau paisible des impressionnistes. L'expressionnisme est en route et ne cesse de déformer les formes et les couleurs. Pas un seul élément ne nous permet ici d'affirmer, si oui ou non, Van Gogh est un grand peintre. Contrairement au long métrage La vie passionnée de Vincent Van Gogh, où Minnelli dévoilait plein écran la transformation de la réalité sous le pinceau du maître, Pialat ne s'abandonne jamais à un seul instant de lyrisme. Pourtant, les plus beaux tableaux du maître peints à Auvers sont ici presque tous dévoilés à un moment ou un autre. Par ailleurs, la mise en scène est travaillée par la peinture. On sent tour à tour des influences (et même des "citations" serait-on tenté de dire) de Cézanne (cf. les intérieurs de l'auberge), de Degas (cf. Johanna nue regardée par Théo), de Renoir (cf. les bords de la Marne) et même de Van Gogh (cf. Jacques Dutronc dans le champ de blé). Splendide.
Dans le même genre : La vie passionnée de Vincent Van Gogh, de Vincente Minnelli, 1956
Raging Bull, de Martin Scorsese
Cleveland, 1941. Jimmy Reeves remporte déloyalement un combat de boxe contre un jeune boxeur de 19 ans nommé Jake LaMotta. Quelques jours plus tard dans une salle d'entrainement du Bronx, Joey, frère et manager de Jake, est approché par un membre du milieu. Ce dernier lui demande de faire en sorte que Jake se couche lorsqu'il le faut, mais Joey refuse. Bientôt, Jake est surnommé le "taureau du Bronx" et atteint les sommets, au détriment de sa vie privée.
Profondément opposé à la boxe, Martin Scorsese a très certainement vu dans le récit de Jake LaMotta une de ces histoires de rédemption qu'il apprécie tant. Jamais un combat n'aura été aussi magistralement filmé que dans Raging Bull. Plutôt que de placer la caméra à l'extérieur du ring et de filmer frontalement les échanges, Scorsese a choisi de cadrer selon différents axes directement à l'intérieur des cordes. Les échanges en focalisation interne sont tout simplement sidérants. Le passage le plus remarquable est le plan séquence où l'on montre LaMotta faire son entrée, vaincre son adversaire Marcel Cerdan et remporter le titre mondial. Scorsese apporte une portée très mystique au parcours de LaMotta, en citant notamment à la fin du film un extrait de l'évangile selon Saint Jean : "Je ne sais pas si cet homme est un pêcheur. Ce que je sais, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois". A noter que ce long métrage contient l'une des répliques les plus cultes de l'histoire du cinéma (au même titre que le fameux "You talkin' to me ?" tiré de Taxi Driver) : "Did you fuck my wife ?". À cela s'ajoute l'insulte la plus longue du cinéma prononcée par Joe Pesci au téléphone, mais ceci est une autre histoire…
NB : Afin de figurer au mieux la déchéance du boxeur, Robert de Niro a pris plus de 30 kg en l'espace de quatre mois. Sa technique ? "Je me levais tôt le matin, puis je prenais un bon petit déjeuner, puis un grand déjeuner et un grand dîner. Puis, je suis allé en France et là j'ai mangé dans tous les trois étoiles. J'étais à l'agonie, mais en une semaine, j'avais pris cinq kilos", confie-t-il.
American Splendor, de Shari Springer Berman & Robert Pulcini
Au cours des années 1970, Harvey Pekar, grassouillet, chauve, la trentaine, est employé comme archiviste dans un hôpital pour vétérans à Cleveland dans l'Ohio. Dévasté par l'abandon de sa deuxième femme, il est sujet à de multiples dépressions et souffre de névroses. Une de ses grandes passions : la musique. Pour preuve, il passe le plus clair de son temps à écouter des disques et à écrire des articles sur le jazz. Un jour, il fait la rencontre du dessinateur de comic-books Robert Crumb à une brocante. Sous l'influence de son nouvel ami, il décide lui aussi de se lancer dans la bande dessinée, mais il ne sait pas dessiner. Bientôt, Pekar parvient à convaincre Crumb de créer un nouveau genre de BD, à mi-chemin entre les super-héros et l'avant-garde, où il mettra en image ses tribulations quotidiennes.
A l'origine, American Splendor est une série de bandes dessinées composée de multiples saynètes qui paraît chaque année depuis 1976. Ces intrigues autobiographiques sont systématiquement conçues par Harvey Pekar mais sont illustrées par divers dessinateurs de bande dessinée (à commencer par le plus talentueux, Robert Crumb). L'un des éléments les plus ingénieux de ce American Splendor est la mise en scène de la matérialisation du processus créatif d'Harvey Pekar. Pour ce faire, les réalisateurs Berman et Pulcini ont choisi de superposer des petits dessins (effet BD) aux acteurs lorsque Pekar perçoit dans son quotidien des éléments ou des situations dignes d'être racontées dans l'une de ses saynètes de BD. À noter que l'introspection négative du personnage principal fait penser à de nombreux égards aux personnages joués par Woody Allen dans ses propres films. Mention spéciale pour les personnages (principaux et secondaires), dont le déclassement social n'a souvent d'égal que l'intellect.
Walk the Line, de James Mangold
L'existence de Johnny Cash, depuis ses débuts dans une ferme de l'Arkansas jusqu'à ses plus grands succès musicaux, en passant par sa rencontre avec June Carter et ses déboires avec la drogue.
Porté par un Joaquin Phoenix alors au sommet de la gloire, Walk the Line retrace habilement la légende du chanteur-compositeur Johnny Cash. Passionné par le musicien, le réalisateur James Mangold parvient notamment à nous faire comprendre pourquoi l'album At Folsom Prison (premier album enregistré en public dans une prison) rencontra un tel succès. A noter que Johnny Cash et June Carter ont choisi en personne les acteurs Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon pour interpréter leurs rôles. Après avoir été sélectionnés, les deux comédiens durent s'exercer au chant durant six mois. Résultat : ce sont bien eux que l'on entend chanter tout au long de Walk the Line.
Mais aussi…
- Lawrence D'Arabie, de David Lean, 1962
- Gandhi, de Richard Attenborough, 1982
- Tucker, de Francis Ford Coppola, 1988
- Malcolm X, de Spike Lee, 1992
- Chopper, d'Andrew Dominik, 2000
- Frida, de Julie Taymor, 2002
- La Chute, d'Olivier Hirschbiegel, 2004
- Carnets de voyage, de Walter Salles, 2004
- Le Promeneur du champ de mars, de Robert Guédignan, 2005
- Truman Capote, de Bennett Miller, 2005
- The Queen, de Stephen Frears, 2006
- Fur : portrait imaginaire de Diane Arbus, de Steven Schainberg, 2007
- La Môme, d'Olivier Dahan, 2007