Contraception : stop aux idées reçues !
Publié le - Mis à jour le1/ La pilule fait grossir
Un certain nombre de femmes ont observé une augmentation de leur poids à l'occasion de leur première prise de pilule. En effet, les progestatifs contenus dans les comprimés peuvent parfois dérégler le cycle glycémique de l'organisme et augmenter la sensation de faim. Mais au bout de quelques mois le corps s'habitue. Il est donc nécessaire de se montrer patiente et de surveiller son alimentation afin de pas manger plus. En aucun, vous ne devez interrompre le traitement sous peine de ne plus être protégée.
2/Allaiter protège d'une grossesse
L'allaitement bloque en effet l'ovulation mais il est nécessaire qu'il y ait au moins 6 tétées par jour et que l'enfant soit uniquement nourri au lait maternel. Sans ces conditions, le cycle peut se remettre en place et la femme peut retomber enceinte en dépit de son allaitement.
C'est à chacune de décider de la date de reprise de sa contraception après l'accouchement. Il est fréquent que le choix de la méthode change à ce moment là.
3/ Le stérilet est déconseillé aux nullipares
La pose d'un stérilet peut parfois entraîner un risque d’inflammation. Chez les nullipares, la mise en place peut également être un peu douloureuse. C'est pourquoi le stérilet est davantage prescrit aux femmes qui ont déjà eu un enfant mais les nouveaux stérilets de plus petites tailles permettent aujourd'hui à toutes les femmes d'en bénéficier. En revanche, les femmes qui ont des partenaires multiples et qui présentent un risque infectieux doivent l'éviter.
4/ Les moyens de contraception provoquent des effets secondaires
Le stérilet serait responsable d'infections, la pilule du cancer du sein, l'implant est douloureux... En réalité, ces affirmations ne correspondent pas à la réalité. S'il est vrai que la pose d'un stérilet peut favoriser une inflammation, celle-ci n'est pas systématique. De même, le rôle de la pilule dans le cancer de sein n'est pas prouvé. Quant à l'implant, il reste un contraceptif très fiable, son seul désagrément est le risque d'occasionner des petits saignements entre les règles.
5/ A partir de 40 ans, la contraception devient inutile
Cette information est de l'ordre de la rumeur car s'il est certain que la fertilité diminue considérablement à l'approche de la ménopause, le risque de tomber enceinte n'est pas exclu. D'ailleurs, le nombre d'IVG chez les plus de 40 ans est le même que pour les autres tranches d'âge. Évoquez donc la situation avec votre gynécologue qui vous conseillera si besoin un nouveau moyen de contraception.