Absences injustifiées
Elles sont loin d’être représentatives du nombre total des absences. Elles marquent un désengagement du salarié par rapport à l’entreprise et à sa fonction au sein de celle-ci. Celles-ci sont souvent représentatives d’un climat social tendu, ou du moins d’un malaise de l’employé avec sa place dans l’entreprise.
Pouvant donner lieu à des sanctions disciplinaires, à une absence de rémunération et, dans le pire des cas, à un licenciement, elles sont rares sinon inexistantes dans un climat professionnel et social adéquat.
Il s’agit donc d’exceptions, qui sont généralement de courte durée.
A savoir : Vous devez garder à l'esprit que chaque absence injustifiée aura un double impact négatif : vous serez mal vu de votre hiérarchie et votre charge de travail en sera doublée.
Absences pour maladie
Ce type d’absence est motivé par la présentation d’un certificat médical. Il ne concerne pas la majorité des cas d’absences dans les entreprises. La maladie peut empêcher ou non de venir travailler selon le type de symptômes et le genre de travail effectué. C’est donc une absence qui dépend de nombreux facteurs subjectifs.
La maladie peut être physique ou psychologique. Une absence pour dépression peut remettre en cause l’environnement de travail ou l’aptitude de l’employé à remplir ses fonctions.
Quand cette absence est justifiée par une maladie comme la grippe par exemple, elle ne remet pas fondamentalement en cause l’investissement et l’efficacité du salarié en milieu professionnel. Les absences pour maladie dure en moyenne de 2 à 10 jours en moyenne, sauf en cas de dépression ou d’apparition de troubles psychologiques.
Absences pour maladie professionnelle
La maladie professionnelle trouve son origine dans les conditions ou l’ambiance de travail : stress, surmenage, mauvais rapports avec des collègues ou la hiérarchie, travail répétitif, port de charges lourdes ou expositions répétées à des vapeurs ou des produits toxiques...
Elle est précédée par de nombreuses absences de l’employé, autant de signes avant coureur d’un malaise, sinon d’un désistement de celui-ci par rapport à son activité professionnelle.
Elle possède parfois un caractère pathologique, comme c’est le cas des troubles musculosquelletiques (TMS) dont le nombre est en constante progression depuis les années 1980. Ces troubles sont provoqués par une altération des capacités fonctionnelles de l’employé vis-à-vis du travail demandé. Ils se développent principalement dans les emplois où les tâches physiques sont majoritaires, comme docker, hôtesse de caisse, ouvrier de chantier...
Ce type d’absence peut conduire à un reclassement ou à un licenciement. Il faut que l’inaptitude du salarié à remplir ses fonctions soit prouvée et vérifiée. Cette extrémité peut se révéler nécessaire dans le cas de graves dépressions et d’incapacité du salarié à remplir ses fonctions.
Absences pour accidents de travail
Les accidents de travail et les accidents de trajets sont involontaires et soudains. Ils arrivent fréquemment dans les milieux comme le BTP, la métallurgie et dans d’autres secteurs industriels. Subis de part et d’autre, ils ne peuvent donner lieu à un licenciement si ceux-ci rendent l’employé inapte à remplir sa fonction et qu’il n’y a pas de reclassement possible. Ils peuvent être évités par la mise en place de mesures de sécurité préventive et par une information dispensée aux salariés sur les risques du travail.