Fatalité et fatalisme
L'échec scolaire est souvent vécu par les parents comme une fatalité. Ces derniers, au même titre que l'enfant, se démotivent souvent et culpabilisent. La réussite de l'enfant reflète, en effet, pour les parents leur réussite éducative. Les parents lorsqu'ils sont confrontés à l'échec scolaire de leur enfant, peuvent adopter une attitude fataliste. Les difficultés scolaires deviennent alors un mode de fonctionnement de l'enfant et s'ancrent dans son parcours.
Les parents qui gardent confiance dans les capacités d'apprentissage de leur enfant sont un bon support pour qu'il sorte de l'échec scolaire.
Echec scolaire et prévention
L'échec scolaire peut être évité. Il existe en effet différents moyens de prévenir les difficultés scolaires. Il est important que la communication entre les parents, le corps enseignant et les élèves soit possible et permette l'écoute des problèmes d'un enfant.
Un enfant à besoin de trouver un sens à sa scolarité. Le manque de sens est un facteur favorisant les troubles scolaires.
Si un enfant n'est pas responsabilisé et ne se sent pas concerné par sa scolarisation, alors l'échec scolaire à plus de risque d'apparaitre.
Il est important de pouvoir inclure la scolarité d'un enfant dans un projet de vie où il est acteur.
Lorsque l’échec scolaire est là
L'échec scolaire n'est pas immuable. Il peut mettre l'accent sur certaine situation familiale (divorce, remariage, naissance, décès...) ou sur certains conflits psychiques de l'enfant en relation avec, ou non, des événements traumatisants. Sauf cas particulier, l'échec scolaire est toujours porteur d'un message. Il est alors important de comprendre ce message, de l'analyser et de pouvoir y répondre de façon adaptée. Pour cela, l'intervention d'un psychologue est souvent nécessaire. Le psychologue pourra identifier avec précision les causes de l'échec scolaire et proposer une aide adaptée à l'enfant.
Selon la personnalité de l'enfant et le type de prise en charge proposé, l'échec scolaire peut être limité et enrayé relativement rapidement. Cependant, chaque enfant est particulier et des règles générales ne peuvent être appliquées stricto sensu. Il faut savoir que plus l'échec scolaire et les phénomènes qui le sous-tendent sont repérés et pris en charge tôt, moins long et moins difficile sera le retour à une scolarité « normale ».
L'échec scolaire n'est donc pas une fatalité. Il est heureusement possible d'en sortir. Et, cela, sans forcément accumuler du retard dans les acquisitions.
Bibliographie
Ilaure-Bonnaure (1997)
Mourras. (1997) Clinique de l'échec scolaire, la psychanalyse de l'enfant. In l'évolution psychiatrique