Qui peut ouvrir un PERP ?
Vous pouvez souscrire ce produit d'épargne si votre domicile fiscal est en France. C'est la seule condition requise. Par contre, vous ne pouvez pas ouvrir plus d'un PERP par personne.
Comment le souscrire ?
Vous devez vous adresser à l'un des organismes suivants :
- votre banque ;
- votre compagnie d'assurance ;
- votre mutuelle ;
- ou tout autre établissement financier.
Comment sont gérés vos versements ?
Les versements sur le PERP sont libres : vous pouvez y déposer des sommes régulières comme des versements exceptionnels. Vos versements sont inscrits sur un compte individuel ouvert lors de la souscription. L'évolution du compte dépend de l'argent que vous déposez ainsi que de la valeur des fonds sur lesquels il est investi.
Vous pouvez placer 90 % de votre épargne sur des placements plus sûrs deux ans avant de partir en retraite : c'est une sécurité importante, qui vous garantit de ne pas perdre d'argent à la fin de votre phase d'épargne.
Quand votre PERP est-il disponible ?
L'épargne placée sur un PERP est normalement bloquée jusqu'à l'âge de la retraite. Il y a cependant des exceptions à cette indisponibilité. Ainsi, vous pouvez disposer de votre épargne avant terme en cas :
- d'achat de votre première résidence principale ;
de décès du conjoint ou du partenaire de pacte civil de solidarité (Pacs) ;
de surrendettement (sous certaines conditions) ;
- d'expiration des droits aux allocations chômage en cas de licenciement ;
- de situation d'invalidité de deuxième ou troisième catégorie ;
- de liquidation judiciaire.
En cas de décès, la rente épargnée est reversée à votre conjoint ou à un autre bénéficiaire que vous avez préalablement désigné. Elle peut aussi être versée à vos enfants mineurs pour les aider à financer leurs études.
Le PERP, c’est aussi un avantage fiscal
Tous les ans, les cotisations versées sont déductibles du revenu imposable dans la limite de :
- 10 % de vos revenus nets d'activité professionnelle de l'année précédente retenus dans la limite de 8 fois le plafond annuel de la sécurité sociale (PASS) de l'année concernée (soit une déduction maximale de 29 098 € pour les versements de 2013) ;
- ou dans la limite de 10 % du PASS, soit 3 637 €.