Diagnostic pluridisciplinaire
La maladie d’Alzheimer entraîne une diminution progressive de certaines fonctions cognitives : mémoire, langage, pensée, communication, ce qui peut conduire à une perte totale d’autonomie de la personne.
Il faut du temps pour établir le diagnostic car celui-ci se fait souvent par élimination : il faut regarder si les symptômes présents ne sont pas liés à une autre maladie (dépression, autre démence, troubles métaboliques…).
Le diagnostic est de l’ordre du médical. Le médecin consulté décidera alors d’orienter le patient vers d’autres professionnels (neuropsychologue, neurologue, psychologue, gériatre…) afin d’affiner l’existence et l’étendue des troubles ainsi que leurs conséquences, par des examens complémentaires et des tests.
Prise en charge médicale
Actuellement, il n’existe pas de médicaments pouvant prévenir efficacement, arrêter la progression ou guérir la maladie d’Alzheimer. Mais les recherches se poursuivent et quelques traitements peuvent atténuer certains symptômes.
Cette prise en charge médicamenteuse permet ainsi de pallier des effets de la maladie d’Alzheimer, notamment les pertes de mémoire et les troubles du comportement. Elle ne doit être qu’un élément parmi d’autres dans la prise en charge globale des patients.
Autres prises en charge
Associées à un traitement médicamenteux, d’autres suivis aident le patient à gérer les troubles présents. La maladie d’Alzheimer demande une stratégie globale de prise en charge et peut faire intervenir :
- l’orthophoniste pour les troubles de la mémoire et du langage, afin de maintenir une communication ;
- l’ergothérapeute pour aider le patient à conserver les gestes de la vie quotidienne dans son environnement habituel ;
- le psychologue pour travailler, entre autres aspects, sur une dépression parfois associée ;
- le kinésithérapeute pour aider au maintien de l’état physique du patient ;
- le psychomotricien pour favoriser l’expression corporelle…
De plus, il ne faut mettre de côté les capacités préservées des patients, qui peuvent les aider à maintenir un certain équilibre.
Surtout, ne pas oublier la famille
L’annonce du diagnostic perturbe l’équilibre familial, que ce soit pour un conjoint ou un parent. La prise en charge de la maladie d’Alzheimer prend une dimension à la fois médicale, sociale et psychologique qui inclut les aidants.
Culpabilité, inquiétude, fatigue, désarroi, surmenage : autant de situations et d’émotions qu’il faut apprendre à gérer. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide en contactant des associations et ne pas rester seul face à la maladie d’un proche.
Conclusion sur la prise en charge de la maladie d'Alzheimer
La maladie d’Alzheimer demande une prise en charge globale de la personne qui inclut également la famille. Les aides, médicamenteuses et paramédicales, sont d’autant plus efficaces que le diagnostic est précoce. De nombreuses associations sont à votre disposition pour trouver des réponses à vos questions, pensez à les contacter.