Qu'est-ce que le syndrome prémenstruel (ou SPM) ?
Près de 7 femmes sur 10 souffriraient de troubles divers allant du simple inconfort à l'incapacité même de travailler durant la deuxième partie de leur cycle. En cause ? Très certainement une hypersensibilité aux fluctuations hormonales qui surviennent pendant cette période.
Les symptômes du syndrome prémenstruel (ou SPM) peuvent être physiques : troubles digestifs, rétention d'eau, jambes lourdes, prise de poids, problèmes dermatologiques ou articulaires, fatigue, migraines, seins tendus et douloureux... Mais ils peuvent également affecter l'humeur : irritabilité, petits coups de blues, compulsions ou au contraire dégoûts alimentaires... Si la gêne est vraiment très importante, n'hésitez pas à en parler avec votre gynécologue. Mais modifier quelques habitudes de vie peut parfois suffire à améliorer la situation.
Adapter son alimentation
- pour limiter la rétention d'eau, évitez la charcuterie, les biscuits apéritifs, les chips et gardez la main légère quand vous salez vos plats. Les assaisonner avec du jus de citron, des épices et des fines herbes vous aidera à réduire votre consommation. Faites également la part belle aux aliments riches en potassium (bananes, fruits secs, amandes, noix...).
- pour garder la forme, mangez au moins 3 fois par semaine du poisson (saumon, truite, maquereau, sardine...) et ajoutez des féculents (pâtes, riz, pommes de terre) et/ou des légumineuses (lentilles, haricots, pois chiches) à chacun de vos menus. Riches en oméga 3 ou en glucides lents, ces aliments sont des alliés de poids contre la fatigue et les petites baisses de moral et ils permettent de contrôler les fringales.
Bouger davantage
De l'avis de tous les spécialistes, l'activité physique reste l'un des meilleurs remèdes contre le syndrome prémenstruel. Pratiquer régulièrement un peu d'exercice, à raison d'au moins 30 minutes 3 fois par semaine, va en effet permettre d'agir sur tous les symptômes qui lui sont liés : le transit un peu paresseux, la circulation sanguine ralentie, le stress...
La marche, la natation sont sans aucun doute les sports les plus complets et les plus bénéfiques. Mais certaines femmes se sentiront mieux après un cours de gym intensif ou un bon footing. D'autres ressentiront davantage le besoin de se relaxer que de se dépenser, il leur faudra alors se diriger vers des activités telles que le yoga, le stretching, le Qi Qong, le Taï Chi. Peu importe le sport choisi, l'essentiel est que vous vous fassiez plaisir, sans notion de compétition ou d'obligation.
Essayer les médecines douces
- phytothérapie et syndrome prémenstruel : certaines plantes dites "hormone-like" peuvent soulager efficacement vos symptômes sans engendrer les effets secondaires des traitements hormonaux classiques. C'est notamment le cas du Gattilier, de l'Alchémille, de l'Igname.
- homéopathie et syndrome prémenstruel : seule une consultation avec un médecin-homéopathe vous permettra de trouver le traitement le mieux adapté à votre propre syndrome prémenstruel. Mais vous pouvez d'ores et déjà vous constituer votre pharmacie de base à partir de remèdes simples. Ainsi Lac caninum est tout indiqué pour soulager les seins gonflés, Magnesia phosphorica en cas de douleurs abdominales et Folliculinum contre les coups de blues.