Les vernis non toxiques, une tendance en pleine expansion
Les ventes de cosmétiques bio sont actuellement en pleine hausse. Particulièrement appréciés, les vernis portant la mention “non toxiques” sont de plus en plus nombreux sur le marché. En effet, une fois qu'il est apparu clair que les vernis à ongles classiques sont remplis de composés chimiques toxiques, les fabricants ont mis un point d'honneur à rectifier le tir. Résultat, les plus grandes maisons de cosmétiques, d'Yves Rocher à 1944 Paris, en passant par les petites enseignes telles que Clever Beauty, se sont convertis aux vernis “toxic free”. Cette mention signifie qu'une bonne partie des éléments nocifs utilisés auparavant ont été évincés du processus de fabrication et remplacés par des composés plus naturels.
Non-toxiques sur le papier uniquement
Les vernis non toxiques, actuellement populaires sur le marché, se veulent plus naturels et donc moins dangereux que leur version classique. Toutefois, qu'en est-il réellement à l'heure où le Greenwashing des entreprises est de plus en plus courant ? Pour répondre à cette question, des chercheurs de l'université d'Harvard, aux États-Unis, ont décortiqué les composants de quarante vernis “non toxiques” issus de douze marques différentes. Les résultats, rapportés dans la revue Environmental Science and Technology, ont mis la lumière la toxicité potentielle de ces nouvelles formules.
Le vernis 100% naturel, une promesse difficile à tenir
Pour faire durer un vernis à ongles, ce dernier doit impérativement comporter des substances chimiques potentiellement toxiques dans sa composition. Contrairement aux shampoings bio qu'il est possible de fabriquer soi-même à la maison, les vernis ne peuvent pas être proposés dans une version 100% naturelle. Certes, il est tout à fait possible de formuler un vernis à ongles avec moins de substances chimiques. Néanmoins, cela n'en fait pas pour autant un vernis naturel et son effet toxique demeure, quoique moins important.