Faire son propre compost est la nouvelle tendance écologique du moment. En effet, quitte à se débarrasser de ses déchets organiques, autant les mettre à profit. Le compost est un substrat riche en matières organiques et en éléments nutritifs qui fait office d’excellent engrais de fertilisation pour le jardin ou le potager. Il provient de la décomposition et du mélange alterné de couches de déchets humides et secs, empilés en un tas dans un coin du jardin ou dans un composteur dédié.
Le compostage est une pratique accessible et à la portée de tous. Il suffit de savoir quels types de déchets composter, comment et, surtout, où les mélanger. Tour d’horizon sur les détails.
Les éléments nécessaires pour commencer à composter
Composter est une manière écologique de trier et de recycler les déchets pour les transformer en atout favorable pour l’environnement. D’ailleurs, il a été annoncé que le compostage va devenir obligatoire à partir de 2024 dans l’optique d’une meilleure gestion des déchets. Dès à présent, il convient de se familiariser avec cette pratique pour éviter d’être pris au dépourvu. Composter est une opération qui se veut simple à mettre en œuvre, nécessitant principalement :
- Des déchets organiques qui peuvent se décomposer ;
- Un composteur, à moins de se résoudre à composter à l’air libre, une option peu esthétique qu’il vaut mieux éviter ;
- Un coin discret et accessible, à l’abri du vent et des regards, dans le jardin pour installer le composteur.
Les déchets qu’il est possible de composter
Les déchets sont les ingrédients de base du compostage. Pour autant, les déchets ménagers n’y sont pas tous éligibles. La fabrication de compost est basée sur la décomposition en débris organiques des déchets putrescibles. En général, les déchets qui peuvent être compostés sont :
- Les déchets verts et débris issus du jardin, tels que les tontes de gazon, les feuilles sèches, les brindilles et autres branches mortes tombées au sol.
- Les déchets de cuisine, essentiellement les épluchures de légumes et de fruits, les légumes et fruits qui ont pourri, les feuilles de thé, le marc de café, sans oublier les restes alimentaires, végétaux et sans sauce.
Le composteur, à fabriquer soi-même
Pour rendre l’expérience confortable, l’installation et l’utilisation d’un composteur sont nécessaires, sans toutefois être indispensables. En effet, il est tout à fait possible de composter les déchets en tas, au risque toutefois d’entacher l’esthétique de sa cour extérieure. Le composteur simplifie le processus. Il est proposé à la vente dans le commerce. Cependant, le fabriquer soi-même se révèle plus avantageux et plus économique. Les composteurs sont déclinés dans une grande variété de modèles, les plus courants étant :
- Le composteur en bois : une cage sans fond de planches horizontales espacées, par souci d’aération, idéalement pourvu d’un couvercle pour gérer l’humidité et d’une trappe ou d’une ouverture sur le côté pour permettre la récupération du compost arrivé à maturité au fond.
- Le composteur en palettes de bois : comparable à la version précédente, sauf qu’ici, des palettes de bois sont utilisées telles quelles pour former le composteur.
Le composteur fait de bois et de grillage : les planches sont remplacées par des grillages.