Dès lors qu’il est question de passion française au quotidien, les jeux de société et la cuisine figurent en tête parmi les premières occupations déstressantes et agréables. Une troisième activité vient se hisser entre les deux et, propulsée par le contexte de la crise sanitaire et les tendances du DIY sur Internet, ne cesse d’accroître sa popularité : le bricolage. La journée mondiale du bricolage, célébrée le 24 mai de chaque année, est l’occasion rêvée de se focaliser davantage sur le gain en notoriété de cette occupation.
Jadis assimilé à une corvée laborieuse, le bricolage est, à l’heure actuelle, listé dans le palmarès des activités préférées des Français. Fini le temps où bricoler n’était qu’une tâche fastidieuse parmi tant d’autres. Désormais, chacun prend plaisir à s’y adonner, réalisant à quel point cette activité peut se révéler distrayante et, surtout, économique. En effet, pourquoi payer une prestation professionnelle pour des travaux que l’on peut réaliser soi-même ? Zoom sur les détails.
Une pratique boostée par la crise sanitaire
Tandis que le quotidien des Français reprend un semblant de normalité post-Covid, un petit retour sur les périodes de confinements successifs vécues amène à plusieurs réalisations. En premier lieu, tout le monde s’est remis aux jeux de société, redécouvrant les plaisirs de cette activité conviviale, idéale pour passer le temps. Ensuite, les Français se sont découvert une nouvelle passion pour le bricolage. Si cette activité est présente depuis des années parmi les habitudes de la population, les contraintes sanitaires imposées par le Covid ont exponentiellement boosté sa popularité. En l’espace de quelques mois, près de la moitié de la population de l’Hexagone s’est convertie au bricolage. Un sondage mené par OpinionWay pour le compte de la start-up Alkemics a révélé que 27% des Français bricolent plus qu’auparavant. Le bricolage s’est hissé au rang d’occupation régulière pour 3 personnes sur 10, se débarrassant ainsi de son étiquette de corvée rebutante.
La tendance du DIY mise en avant
La crise sanitaire a fortement chamboulé le quotidien des Français. Néanmoins, cette période sombre est loin de n’avoir apporté que des désavantages. Par exemple, elle a lancé l’ère du e-office et popularisé le bricolage. Amenés à rester enfermés plusieurs mois durant, les Français ont développé une passion pour cette activité. La passion naissante a davantage été renforcée par la tendance du “do it yourself”, mieux connue sous le sigle DIY. Le fait-maison est le nouvel apanage des internautes qui découvrent, à travers le bricolage, qu’ils sont capables, non seulement de réparer, mais aussi de fabriquer à l’aide de quelques outils. Les tutoriels, simples et accessibles, se multiplient d’ailleurs sur la Toile.
Bricoler, plus une partie de plaisir qu’une corvée
Contrairement aux tâches ménagères, que l’on préfère terminer le plus rapidement possible, le bricolage peut être vu comme une partie de plaisir. Cette activité séduit pour différentes raisons : d’abord, parce qu’elle s’avère économique, mais aussi parce qu’elle est bonne pour le moral ! C’est pourquoi les Français bricoleurs n’hésitent pas à investir un budget annuel moyen de 681 € dans l’achat de matériels auprès de magasins spécialisés, tels que Brico Dépôt ou Castorama.