Du fait de la présence de perturbateurs endocriniens dans de nombreux produits de beauté et d’hygiène, les consommateurs préfèrent aujourd’hui se tourner vers les cosmétiques labellisés “bio”. Certains de ces derniers ne sont pourtant pas exempts de ces substances.
Déodorants, shampoings, dentifrices, baumes à lèvres, crèmes solaires ou encore produits de maquillage, les cosmétiques “bio” ont aujourd’hui de plus en plus la cote. Ce succès traduit notamment la crainte des perturbateurs endocriniens.
En quoi consistent les perturbateurs endocriniens ?
Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques néfastes pour la régulation hormonale. Métaux lourds, parabènes, Bisphénol A ou encore phtalates, ils sont présents dans certains objets en plastique, mais aussi dans de nombreux produits de beauté et d’hygiène. Considérés comme des cancérigènes, ces perturbateurs endocriniens auraient des effets sur le foie et les reins, mais aussi sur la fertilité, la puberté et le développement in utero du fœtus.
Eviter les perturbateurs endocriniens en optant pour des cosmétiques “bio”
Pour éviter les perturbateurs endocriniens, il est recommandé d’utiliser autant que possible les cosmétiques “bio”. Certaines certifications offrent la garantie que leur composition est dépourvue de perturbateurs endocriniens. À l’heure où les consommateurs veulent à tout prix les éviter, l’industrie de la cosmétique adapte ses offres et mise sur le label “bio”. À titre d’exemple, depuis plus de 10 ans, chez L’Oréal, 54% des composants des produits sont des matières premières renouvelables. Certaines marquent utilisent en outre du solvant issu de la canne à sucre et non de l’industrie pétrochimique pour fabriquer du vernis à ongles.
Les produits “bio” pas vraiment hors d’atteinte
Il faut noter que certains produits labellisés “bio” contiennent tout de même du cinnamal, perturbateur endocrinien naturellement présent dans certaines huiles essentielles. Par ailleurs, une étude menée sur les sticks à lèvres et récemment publiée par UFC-Que Choisir révèle la présence d’allergènes dans de nombreuses références du genre, y compris les produits “bio”.