Êtes-vous atteint par le syndrome du Tsundoku, avec des piles de livres non lus ?
Publié leEn règle générale, les livres sont faits pour être lus. Pourtant, certains bibliophiles, malgré les piles d’ouvrages qui se dressent partout dans leur logement, ne s’y résolvent pas. Ce curieux phénomène qui, étonnamment, touche bien plus d’amateurs littéraires qu’il n’y paraît porte un nom : le syndrome du Tsundoku. Ceux qui en souffrent assimilent l’achat d’ouvrages littéraires à une sorte de lubie réconfortante.
Le Tsundoku est un syndrome qui fait référence à la tendance à l’accumulation compulsive de livres. Quelque part, l’intention de les lire est là, mais sans forcément y parvenir. Tour d’horizon des détails.
Le syndrome du Tsundoku, c’est quoi ?
Le mot sonne, à priori, comme le nom d’un célèbre jeu de puzzle et de casse-tête : le sudoku. Cependant, le Tsundoku n’a rien à voir avec ce dernier. Ce terme désigne un phénomène caractérisé par un besoin compulsif d’accumuler des ouvrages littéraires en quantité dans le but primaire de les lire. Toutefois, par manque de temps, de motivation ou tout simplement à cause des écrans, les livres ainsi accumulés demeurent intouchés dans un coin. Le fait d’avoir déjà plusieurs ouvrages qui prennent la poussière à la maison n’empêche d’ailleurs pas le Tsundoké de continuer à en acquérir dès que l’occasion se présente. Pour la petite histoire, le syndrome du Tsundoku ne date pas d’hier. Le mot, d’origine japonaise, résulte de la fusion de deux termes :
- Tsunde-Oku ou le fait d’acquérir quelque chose dans l’intention d’en faire usage plus tard ;
- Doku-Sho, le mot japonais pour “livre”.
Le terme est apparu, pour la première fois, au XIXe siècle, et a perduré à travers le temps.
La subtile différence entre Tsundoku et bibliomanie
De nombreux amateurs de lecture sont atteints du syndrome du Tsundoku. Certains en ont pleinement conscience, d’autres sont trop perdus dans l’euphorie de leur acquisition compulsive d’ouvrages pour se poser des questions. Le syndrome du Tsundoku se manifeste par une irrépressible envie d’acheter des livres sans modération pour se constituer une réserve de lecture. Ainsi, malgré les apparences, le Tsundoku est un achat d’intérêt, dans la mesure où il est mû par une intention authentique de lire les livres acquis pour profiter des bienfaits de la lecture. Cependant, faute de temps, les ouvrages finissent tout simplement par s’ajouter au reste non entamé et non achevé déjà présent à la maison. Le concept de ce syndrome peut se confondre avec celui de la bibliomanie. Contrairement au Tsundoku, cette dernière désigne un trouble obsessionnel caractérisé par l'achat à outrance de livres sans utilité.
Un phénomène inoffensif qui touche un grand nombre
Une personne atteinte du syndrome de Tsundoku est avant passionnée de lecture. Néanmoins, par manque de temps, elle se retrouve avec une pile de livres dont la lecture est remise à plus tard. Au-delà de son impact sur le portefeuille de la personne concernée, ce phénomène n’a rien d’inquiétant. Le Tsundoku est, dans une certaine mesure, le reflet de la passion du lecteur. Certains trouvent du réconfort dans leur pile de livres accumulés. D’ailleurs, tôt ou tard, les livres ainsi empilés finiront par être lus, et lorsque ce moment de retour aux livres arrivera, le Tsundoké aura largement de quoi s’occuper.
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