Europe : des surpêches importantes en Méditerranée, mer Noire et mer Baltique
Publié leLa pêche est une exploitation qui, dans le contexte du changement climatique, requiert un contrôle strict pour préserver les ressources halieutiques. En cas de surpêche, donc d’exploitation des ressources marines au-delà des limites biologiques recommandées, les mers courent à leur perte. Une telle situation est actuellement observée dans certaines eaux européennes, notamment en Méditerranée, en mer Noire et en mer Baltique. Les surpêches y sont telles que l’écosystème marin est en péril et que les ressources peinent à se renouveler.
Ces dernières années, l’Union européenne (UE) travaille sur l’amélioration de la durabilité du secteur de la pêche. La démarche est en bonne voie. Cependant, des efforts restent à faire dans certaines zones de pêche où la surpêche a longtemps régné. La Méditerranée, la mer Noire et la mer Baltique sont concernées par cette surexploitation de l’écosystème marin. La situation appelle à la prise de mesures pour mieux conserver les ressources halieutiques. Tour d’horizon sur les détails.
Pour un secteur de pêche plus résilient
La Commission européenne (CE) vise la résilience et la durabilité de l’activité de pêche de l’Union européenne (UE). Ce faisant, elle garantit la préservation des stocks de poissons dans les zones de pêche européennes. Ces dernières sont régies par les grandes lignes de la politique commune de la pêche (PCP) et du pacte vert pour l’Europe. La législation impose aux États membres une gestion durable du stock de poissons pêchés suivant des limites de capture définies conformément à la situation de chaque zone. Grâce à ces quotas de pêche et aux efforts communément déployés par les membres de l’UE, la situation dans les eaux européennes s’est grandement améliorée. Sur le chemin de son objectif de devenir un continent climatiquement neutre, l’UE entend également interdire des substances chimiques nocives.
Un contexte alarmant dans certaines mers
Malgré les améliorations constatées au niveau de la gestion de la pêche européenne, certaines zones d’exploitation demeurent dans le rouge. C’est notamment le cas de la mer Méditerranée, de la mer Noire et de la mer Baltique, ayant longtemps souffert des impacts de la surpêche. Les ressources halieutiques continuent d’ailleurs d’y être exploitées au-delà des limites durables, en partie parce que la Méditerranée et la mer Noire sont des zones de pêche partagées. La situation est d’autant plus préoccupante du côté de la Baltique, où les stocks de poisson sont en déclin. L’écosystème de cette jeune mer compte parmi les plus menacés de la planète à cause de la surpêche et de la pression humaine, sans oublier la pollution marine.
Un plan d’action pour la protection des écosystèmes
Face à l’urgence écologique en Méditerranée, en mer Noire et en mer Baltique, la Commission européenne entend faire le nécessaire pour conserver les ressources halieutiques en déclin. Un plan d’action pour une meilleure protection des écosystèmes marins et des espèces surexploitées sera ainsi bientôt instauré. L’objectif est d’atteindre le rendement maximal durable (RDM), le quota maximum de capture sans mettre à mal la régénération des stocks, dans ces zones surexploitées d’ici 2025. Pendant ce temps, le poisson végétal se démocratise comme alternative à la surpêche.
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