Inauguration du premier pont en acier imprimé en 3D à Amsterdam / iStock.com - Budanatr

Inauguration du premier pont en acier imprimé en 3D à Amsterdam

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Un pont en acier imprimé en 3D, ça existe ! Il se trouve en Amsterdam, au-dessus du canal Oudezijds Achterburgwal. Il vient d’être inauguré, devenant le premier du genre à être utilisé par le grand public.

Ces dernières années, la technologie de l’imprimante 3D n’a cessé d’évoluer. Les possibilités de confection se multiplient. Entre l’impression de bureaux, de chaises, de goodies, les essais ne manquent pas. Un mini-cœur artificiel a même été déjà imprimé en 3D. Récemment, il a été prouvé que l’imprimante 3D peut être aussi utilisée dans le domaine de l’architecture. Un pont imprimé en 3D vient d’être inauguré à Amsterdam.

Un pont de plus à Amsterdam

Amsterdam est une ville touristique connue pour être festive, mais aussi pour ses nombreux ponts. Aujourd’hui, elle compte un pont de plus, et pas des moindres. Unique au monde, il vient d’être inauguré le 15 juillet 2021. La reine Maxima des Pays-Bas, elle-même, s’est déplacée pour présenter ce pont en acier entièrement imprimé en 3D. Oui, il a été fabriqué en totalité par des imprimantes 3D. La municipalité espère attirer de nouveaux touristes grâce à ce pont insolite se trouvant dans le pays d’origine du concept “niksen ou l’art de ne rien faire”.

Derrière cette prouesse, le studio design Joris Laarman et l’entreprise de logiciels MX3D affirment qu’il s’agit du plus grand objet en métal imprimé en 3D. Il le restera encore longtemps. Pour cause, le nouveau pont, installé au cœur de la capitale, fait 12 mètres de long. Le pont pèse aussi, pas loin, de six tonnes.

De longs mois de construction

Quelques jours ont suffi pour l’installer. Toutefois, six mois ont été nécessaires pour construire ce pont. Avant cela, les équipes de la société MX3D et de College de Londres ont procédé à de nombreuses années de recherche pour le concevoir.

Une technique dénommée "Wire and arc additive manufacturing” a été exploitée. Il s’agit d’une méthode basée sur la robotique et soudure à l’arc. Durant les six mois de construction, l’équipe a donc utilisé quatre robots. Chaque élément a été stimulé et testé au fur et à mesure de l’avancement du projet. Le but était de construire un pont esthétique, mais aussi solide. Aujourd’hui, les concepteurs et les porteurs du projet sont heureux de voir ce pont ouvert au public et ils ont de quoi l’être. Il s’agit tout de même du premier pont imprimé en 3D en plus d’être une structure en métal capable de résister à un trafic piétonnier.

Un pont surveillé par les scientifiques

Vu que le pont est le premier du genre, il est étroitement surveillé par des scientifiques. Des capteurs d’évaluation sont installés sur le pont. L’objectif est de surveiller son évolution dans le temps et face aux aléas climatiques. Il s’agit aussi de prélever des données, en temps réel, pour découvrir sa réaction face au trafic piétonnier. À terme, les informations recueillies serviront de base pour améliorer les futures constructions. Il est clair que l’entreprise de logiciels MX3D et d’autres sociétés ne comptent pas s’arrêter là. Elles exploiteront leurs connaissances pour trouver de nouvelles applications de l’imprimante 3D.

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