Rapport du GIEC : quelles solutions pour combattre le réchauffement climatique ?
Publié leLe changement climatique demeure le sujet central du moment. Pour cause, le Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a récemment publié le troisième et dernier volet de son sixième rapport. Paru au début du mois d’avril, le document porte sur l’atténuation des causes et effets du changement climatique. Ce volet énumère une série de solutions applicables visant à contenir l’émission de gaz à effet de serre et à réprimer le réchauffement global.
La planète est à l’agonie. Dans son dernier rapport d’expertise, le GIEC explore théoriquement les pistes possibles pour tirer la Terre de cette mauvaise impasse. Le rapport souligne que la société actuelle dispose des moyens nécessaires pour freiner le développement du réchauffement climatique. Dès lors, tout est question de volonté et de priorité. Zoom sur les détails.
Accélérer la réduction des émissions de gaz dans tous les secteurs
Faisant suite au scandale médiatique du second volet du sixième rapport du GIEC, complètement balayé par l’actualité, le groupe d’experts de l’ONU publie le troisième volet de son rapport. Il est, cette fois-ci, question des solutions concrètes à mettre en œuvre pour plafonner le réchauffement global à +1,5°C. Au rythme actuel, la température à la surface aura augmenté de +3,2°C à l’horizon 2100 sans prises de mesures drastiques. Pour le GIEC, la piste dominante apparaît évidente : réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs d’activité. De la production d’énergie aux industries, en passant par le transport, l’agriculture et le bâtiment, substituer les énergies fossiles par des sources d’énergie bas-carbone est un impératif. En effet, il s’agit là des premiers responsables de la crise écologique.
Mieux capturer le carbone, une piste à explorer
La neutralité carbone est l’une des conditions majeures au freinage du réchauffement climatique, actuellement en pleine ascension. Le GIEC rappelle dans son rapport que la seule réduction des émissions de gaz ne suffit pas. Il est nécessaire de déployer, en parallèle, des dispositifs pour mieux capter le dioxyde de carbone. Cela passe immanquablement par la création de multiples puits naturels de carbone, une autre manière de dire que la reforestation est vitale à la survie de la planète. Les arbres sont des alliés précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution.
Des modifications structurelles à envisager
La structure actuelle des activités humaines taxe lourdement la planète avec des demandes énergétiques massives. Pour espérer limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, comme convenu lors du sommet mondial pour l’environnement en 2016, la société doit subir une réforme structurelle drastique :
- Les pratiques agroécologiques et le régime alimentaire végétal doivent être normalisés. L’élevage intensif d’animaux, source potentielle de méthane, requiert une gestion plus durable ;
- Les solutions de mobilité durables (trottinette, marche, moyens électriques) sont à privilégier. Le GIEC encourage d’ailleurs l’adoption du télétravail et de l’e-office pour réduire les besoins de déplacement.
D’autres réformes structurelles de décarbonation dans les secteurs de l’industrie et du bâtiment sont listées dans le rapport du GIEC.
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