Santé : un air pur pour le bon développement du cerveau des enfants
Publié leDes chercheurs ont récemment établi un lien entre les problèmes cérébraux chez les enfants et leur exposition à la pollution de l’air durant la période fœtale. A fortiori, vivre dans la nature ou près d’espaces verts est bénéfique pour le cerveau des plus jeunes. Cet environnement leur permettrait d’être plus attentifs et de développer leurs fonctions cognitives. Décryptage.
La pollution de l’air est surtout connue pour son lien avec les maladies respiratoires ou cardiovasculaires. En revanche, ses effets néfastes sur le cerveau ont récemment été mis en avant par diverses études scientifiques. Ce phénomène est particulièrement alarmant pour la santé des enfants, car ils sont exposés à ce type de pollution dès la période fœtale.
Menaces pour les neurones
Selon une enquête réalisée par BVA et publiée lors de la Semaine du cerveau, le manque de sommeil, le stress, l’alcool et la drogue font partie des premiers ennemis des neurones en France. Environ 45% des sondés se sont dits inquiets pour la santé de leur cerveau, mais seule une minorité est au courant de l’impact de la pollution de l’air sur cet organe. Pourtant, de nombreuses recherches ont démontré le lien entre certains polluants et les troubles de la mémoire, la baisse du quotient intellectuel et l’autisme.
Organe assez sensible, le cerveau est affecté par les métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, etc.) présents dans l’air, dans l’eau et dans les sols. La pollution de l’air concerne également l’intérieur des bâtiments, comme les écoles, les centres commerciaux, etc. Par ailleurs, dans les villes, les produits chimiques pouvant interférer avec le système endocrinien sont légion. Ils sont notamment présents dans les emballages plastiques, les imperméabilisants pour vêtement, les retardateurs de flamme mais aussi les pesticides. De plus, des insecticides tels que le DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane), interdit dans les années 1970, présentent encore des effets néfastes sur la santé des enfants des années 2010.
Baisse du QI des générations futures
Ces dernières années, de nombreuses études ont interpellé l’opinion sur la baisse des capacités intellectuelles due aux expositions à des substances chimiques synthétiques et aux métaux lourds. De plus, la plupart de ces substances sont des perturbateurs endocriniens potentiels. À force d’être exposée à ces produits, la thyroïde a tendance à réagir de manière incontrôlée et l’équilibre hormonal du corps se trouve ainsi affecté.
Selon Barbara Demeneix, l’auteure de Le Cerveau endommagé et Cocktail toxique, comment les perturbateurs endocriniens empoisonnent notre cerveau : “Des études ont montré qu’un manque ou un excès d’hormones thyroïdiennes chez la mère peut être associé à une baisse de QI chez l’enfant. Mais aussi altérer la formation et la structure du cerveau de celui-ci, avec une production diminuée de matière grise”. En somme, les capacités cognitives des enfants sont menacées à court et à long terme par la pollution de l’air.
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