Trop de femmes victimes de violences sexistes en Europe
Publié leLe patriarcat est toujours d’actualité dans la société actuelle. En dépit des féministes qui tentent d’abolir un système misogyne, les femmes continuent de subir plusieurs formes d’agressions sexistes. Le milieu professionnel n’est pas épargné, loin d’être sûr. Une étude récemment réalisée par l’IFOP a confirmé la situation : 6 Européennes sur 10 ont déjà été confrontées à des violences d’ordre sexuel au travail.
Le monde est rempli de danger, en particulier pour les femmes. Nombre d’entre elles éprouvent des difficultés à circuler librement dans les rues par crainte de subir des remarques désobligeantes. Malheureusement, ce sentiment d’insécurité demeure une fois sur le lieu de travail. Les femmes ne sont jamais à l’abri des violences sexistes et sexuelles. D’après l’IFOP, 60% d’entre elles confirment avoir fait au moins une fois l’objet de ce genre d’atteinte en Europe. Décryptage.
Les femmes toujours ciblées
Il y a deux ans, le hashtag #Metoo faisait fureur sur les réseaux sociaux. Son émergence a été favorisée par le scandale Weinstein. Pour marquer l’anniversaire de cette inoubliable tournure historique, l’IFOP a mené une enquête sur les conditions de la femme dans le milieu du travail. L’initiative vient de la Fondation Jean-Jaurès et la FEPS (Fondation européenne d’études progressistes). À la surprise de tous, la situation a très peu évolué malgré la lutte acharnée pour instaurer l’égalité homme-femme. En effet, 60% des Européennes révèlent avoir fait face, ne serait-ce qu’une fois dans leur carrière, à une forme d’agression sexiste. Parmi elles, une Française sur trois est concernée. D’après l’enquête, 21% des cas ont eu lieu dans les douze derniers mois. Entre temps, l’IOT a adopté le premier traité contre le harcèlement au travail.
Des formes d’agression diverses
La violence sexuelle adopte de nombreuses formes. Le corps, la tenue vestimentaire, voire le comportement, peuvent en être les sujets. Pourtant, le sexisme est mauvais pour le mental des femmes. Les résultats indiquent que 46% d’entre elles ont déjà fait l’objet de commentaires déplacés ou de sifflements grossiers, sans oublier les regards insistants. Des attouchements forcés, une main sur les fesses ou un baiser volé, ont été imposés à 18% des femmes interrogées. Contrairement aux idées reçues, ces gestes sexistes ne sont pas toujours issus de la hiérarchie supérieure. Dans 46% des cas, les collègues de travail sont les responsables de ces remarques et contacts physiques gênants.
Un silence assourdissant
Ce fléau sociétal est loin d’être éradiqué et sa présence se confirme de jour en jour avec les stéréotypes contre le viol encore trop nombreux en France. Face à ce type de pression, 33 à 47% des femmes concernées choisissent de se terrer dans le silence. En effet, selon l’agression subie, il peut s’avérer difficile d’en parler. Pourtant, cette passivité est dangereuse dans la mesure où elle encourage les responsables. Seule une petite minorité de victimes trouve le courage de s’exprimer. Ainsi, 16% de celles qui ont fait l’objet d’une pression sexuelle osent en parler dans le but d’éviter la répétition de ce problème. Elles sont rejointes par 13% des femmes ayant subi des attouchements forcés.
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