Wakeup Café, l'accompagnement des ex-détenus / iStock.com - South_agency

Wake up Café, l'accompagnement des ex-détenus

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Défaire les conséquences déshumanisantes engendrées par le processus d’incarcération d’un individu, tel est le mot d’ordre de Wake up Café. Cette association se veut un pilier de la réinsertion des anciens détenus. L’existence même et la manière de faire de l’association constituent une mission louable : donner à des personnes qui ont purgé leur peine la chance de repartir de zéro.

L’association Wake up Café, par le biais d’un programme d’accompagnement à 360°, entend encourager les ex-détenus à s’orienter vers le bon chemin. En devenant un “wakeur”, un ex-détenu diminue les risques de récidive et maximise ses chances d’accéder à une vie stable. Zoom sur les enjeux de cette association.

Un tremplin de réinsertion et de réhabilitation d’anciens détenus

À chaque problème sociétal correspond une association qui émerge avec des idées novatrices plein la tête. Face au problème des ex-détenus qui sont plus de 31% à replonger dans leurs méfaits passés, Clotilde Gilbert a décidé de créer Wake up Café. L’association a officiellement vu le jour en 2014 et vient répondre au besoin de support et d’accompagnement que manifestent les anciens incarcérés faisant preuve de bonne volonté. En effet, il n’est pas toujours évident pour ces derniers de retrouver le chemin de l’emploi, à l’écart de toute tentation de récidive. En sept années d’existence, Wake up Café a tout mis en œuvre pour promouvoir l’insertion et la réhabilitation de ces personnes dans la société et sur le marché du travail. De son côté, My Human Kit met la technologie au service du handicap, toujours pour assurer l’inclusivité dans la société.

Des partenariats établis avec des entreprises bienveillantes

Pour mener à bien sa mission, l’association Wake up Café a noué de solides partenariats avec près de 170 entreprises dans certains des secteurs qui recrutent le plus. Ces dernières se sont engagées dans la démarche pour permettre aux bénéficiaires du programme, les “wakeurs”, de trouver facilement un emploi à l’issue du parcours d’accompagnement. L’association de Clotilde Gilbert, aujourd’hui présente dans six départements français, travaille également main dans la main avec les SPIP (services pénitentiaires d’insertion et de probation). Cela lui permet, entre autres, d’identifier les détenus qui manifestent la volonté de se relever à leur sortie de prison, mais aussi de communiquer aux incarcérés les bienfaits et les opportunités qui les attendent à l’issue du parcours de Wake up Café.

Un support complet sur tous les fronts

Wake up Café travaille activement à la réhabilitation des anciens détenus, une mission loin d’être évidente qu’elle mène pourtant d’une main de fer. Pour éradiquer les risques de récidive et éviter que les ex-détenus sombrent dans l’isolement, l’association les accompagne de toutes parts. Il s’agit d’un encadrement complet, un programme de support à 360° qui va bien au-delà de leur réinsertion professionnelle. Wake up Café place la dimension humaine au centre de ses préoccupations. Ainsi, des ateliers de savoir-être, des suivis psychologiques, des formations aboutissant sur des promesses d’embauches sont compris dans le lot. L’association encourage également ses wakeurs à la création d’entreprise.

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