Polypes et cystoscopie
La cystoscopie est utile dans le diagnostic et la surveillance de la plupart des maladies affectant la vessie, à savoir :
- les infections (ou cystites) ;
- les inflammations ;
- les calculs vésicaux ;
- les malformations ;
- les polypes.
Les polypes sont des tumeurs généralement bégnines mais qui peuvent rapidement évoluer vers un cancer de la vessie si elles ne sont pas soignées. En cas de doute, un prélèvement d'échantillon de tissu vésical (biopsie) peut être effectué par votre praticien.
Cancer de la vessie
Le cancer de la vessie affecte principalement les hommes, et ce, à partir de 50 ans. Mais les femmes sont de plus en plus touchées, également.
Les principaux facteurs de risques sont :
- le tabagisme ;
- les additifs et pesticides contenus dans notre alimentation ;
- les polluants chimiques de synthèse présents dans notre environnement ;
- la radiothérapie pelvienne.
Certains symptômes tels que la présence de sang dans les urines, notamment à la fin du jet (hématurie), une fréquente envie d'uriner, des infections urinaires récidivantes sans cause évidente, ou encore une douleur lors de la miction devraient vous pousser à aller consulter.
Le saviez-vous ? D'après un rapport de l'INRS, un lien a été établi entre l'utilisation des colorations capillaires chimiques et l'augmentation du nombre de cas de cancer de la vessie, en particulier chez les femmes.
Déroulement de l'examen
Cet examen ne nécessite pas de préparation particulière et vous n'avez pas besoin d'être à jeun. Le praticien introduit un tube fin par le méat urinaire après l'avoir anesthésié avec un gel prévu à cet effet. Ce tube est équipé de fibres optiques permettant de visualiser dans le détail les parois de la vessie à la recherche d'éventuelles anomalies. La principale complication de la cystoscopie est la possibilité de développer une infection urinaire dans les jours qui suivent.
Dans les heures qui suivent l'examen, il se peut que vous ayez des besoins pressants d'uriner.