Régime historique
Le végétarisme repose sur une base historique très ancienne : l'homme préhistorique, en effet, s'alimentait surtout de végétaux, et il s'agit d'une tendance préservée dans la plus grande partie de l'humanité, comme les pays asiatiques, en particulier en Inde, où la consommation de viande par habitant est moins de 10 % de la nôtre.
Précurseurs du végétarisme
Il a fallu attendre notre siècle pour que de nombreux médecins, aux États-Unis comme en Europe, écrivent des thèses scientifiques proclamant les vertus du végétarisme. De nombreux régimes se fondant sur cette école de pensée ont alors fleuri. Flechter, l'initiateur de fletchérisme remporta un franc succès chez les végétariens, en préconisant de mastiquer longuement chaque aliment. Il alla même jusqu'à créer une association de masticateurs ! Mais ce mouvement continue à exister aujourd'hui, et il faut reconnaître qu'il s'agit d'un principe de base de l'hygiène alimentaire classique.
Concrètement, qu’est ce que le végétarisme ?
Le végétarisme, et sa tendance exclusive : le végétalisme, sont devenus peu à peu des écoles de pensée et de vie, où l'alimentation joue un rôle essentiel dans la santé et le rapport au monde. Le végétarien est souvent un adepte des aliments complets, de l'alimentation organique, c'est-à-dire d'une alimentation dite "naturelle", qui privilégie les fruits et légumes frais, de saison et cultivés sans l'aide de la chimie.
Il existe de nombreuses variantes du végétarisme et d´écoles alimentaires qui reposent sur une croyance philosophique, dont la plus célèbre est la macrobiotique.
La plupart de ces écoles de pensée, qui accordent une place essentielle à l'alimentation, repose en grande partie sur l'importance accordée aux fruits et légumes et sur la nécessaire limitation des produits carnés.
Le végétarisme strict peut être à l´origine de carences vitaminiques, mais c'est un inconvénient qui peut être facilement contourné par une plus grande variété des légumes consommés. L'évolution récente de la santé publique donne souvent raison aux végétariens.
L'épidémie de vache folle, dans les années 1990, a montré les risques potentiels liés à la production de viande bovine. Toutes les recommandations alimentaires actuelles préconisent le retour à une alimentation davantage basée sur les végétaux, comme dans la fameuse règle des cinq fruits et légumes par jour.